Migrantopoli, plus de 17 mille questions de la région de Caserta pendant la journée du clic

Migrantopoli, plus de 17 mille questions de la région de Caserta pendant la journée du clic
Migrantopoli, plus de 17 mille questions de la région de Caserta pendant la journée du clic

Questions « anormales » lors de la journée du clic 2023 également dans la province de Caserta. Cela ressort des données du ministère de l’Intérieur qui a enregistré plus de 17 mille demandes de Terra di Lavoro pour l’entrée de travailleurs étrangers à des fins d’emploi subalterne.

Plus de 17 mille questions de la province de Caserta

Au total, en 2023, il y a eu 252 000 demandes, dont 109 000 originaires de Campanie (selon le Latium, il y en aurait environ 20 000). Au niveau provincial, les chiffres les plus pertinents concernent Naples (68 034), Salerne (19 837), Caserta (17 828), Rome (10 473). Parmi les provinces du nord, Vérone (9 947) et Milan (6 905) se distinguent. En référence à la typologie, les demandes de travail saisonnier, sur tout le territoire national, s’élèvent à 151 502, dont seulement 303 pour les saisonniers pluriannuels : en particulier, les provinces qui ont reçu le plus de demandes pour ce type sont Naples (40 513 ), Salerne (14 056 ) et Caserte (12 993). Les demandes de travail salarié non saisonnier sont au nombre de 96 215 et concernent principalement les provinces de Naples (27 488), Rome (7 451) et Milan (6 068).

Plainte du Premier ministre Meloni

Le parquet de Naples a braqué les projecteurs sur la ville de migrants campanienne après une plainte déposée par le premier ministre Giorgia Meloni auprès du procureur national anti-mafia Giovanni Melillo. “Le crime organisé a infiltré la gestion des demandes et les “décrets de flux” ont été utilisés comme mécanisme pour permettre l’accès à l’Italie, par une voie formellement légale et sans risque, à des personnes qui n’y auraient pas eu droit, probablement derrière versement de sommes d’argent, selon certaines sources, jusqu’à 15 000 euros par “pratique””.

« L’hypothèse d’une infiltration criminelle – a souligné le Premier ministre – semble étayée par le fait que la grande majorité des étrangers qui sont entrés en Italie ces dernières années en utilisant le ‘Décret Flux’ proviennent d’un seul État, le Bangladesh, où les autorités diplomatiques dont ils parlent phénomènes d’achat et de vente de visas pour raisons professionnelles”.

L’enquête du procureur

Depuis les premières constatations effectuées par le parquet de Naples, environ 80 pratiques ont été examinées avec une vingtaine de suspects, toutes dans la région vésuvienne. La ligne d’enquête se concentrerait pour l’instant sur l’entrée des immigrants en provenance du Bangladesh. La chaîne de l’illégalité impliquerait des entreprises conformes mais aussi des intermédiaires, des avocats, des conseillers des centres d’assistance fiscale, engagés à divers titres dans des pratiques visant à prétendre que les migrants arrivent en Italie avec la sécurité d’un emploi.

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