pas de second tour d’élections dans les capitales. À Forlì et Ferrare, les listes des maires poussent le centre-droit au rappel

pas de second tour d’élections dans les capitales. À Forlì et Ferrare, les listes des maires poussent le centre-droit au rappel
pas de second tour d’élections dans les capitales. À Forlì et Ferrare, les listes des maires poussent le centre-droit au rappel

Bologne, le 11 juin 2024 – C’est une ville Que voter à gaucheForlì a pourtant confirmé le premier maire de centre-droit de son histoire : Gian-Luca Zattinidentiste de 69 ans, ancien maire de Meldola (une seule carte de fête dans sa vie, celle du DC) a réussi l’exploit renverser C’est le tableau que les Européens ont dressé dans la nuit de dimanche à lundi. Les trois listes qui ont soutenu son rival, Graziano Rinaldiniétaient à 49,3% auxquels il pourrait théoriquement ajouter un de ses citoyens.

Fête de Gian Luca Zattini sur la Piazza Saffi à Forlì (Frasca). Pour lui, il reconfirme comme pour Alan Fabbri, à Ferrare (Businesspress)

Au contraire, ce qui a fait la différence, c’est l’autre liste sans symboles de parti, celle du maire sortant : Forlì Changement. Ils ont laissé le nom de 2019 – alors qu’il atteignait 11% – parce que, disent-ils, « il reste encore beaucoup à faire ». Et cette fois ils ont atteint 14%: deuxième parti de la coalition, derrière FdI cependant en tête avec 19% .

À la fin, aux urnes le consensus personnel du maire, capable de l’emporter dès le premier tour, a pesé (pas de scrutin dans les capitales provinciales : triomphe dès le premier tour pour Massimo Mezzetti à Modène, Marco Massari à Reggio éd. Enzo Lattuca à Cesena: même 65%). Après tout, Zattini il les avait déjà convaincus de se ranger de son côté les partis centraux officiels, Italia Viva et Action, et même l’ancien primaire Claudio Vicini : déjà tête de liste civique des Stefano Bonaccini en 2020, proche d’Italia Viva, il sera consultant en santé. Une crédibilité qu’il a construite avec différents choix : celui d’accorder le mécénat aux célébrations de familles arc-en-ciel (avec un certain mécontentement à droite), pour donner à un parc le nom d’une brigade de partisans, pour « réhabiliter » ses prédécesseurs, même issus du PDS et du PCI. Sa liste en récolte alors les fruits.

Plus frappant encore est le fait Ferrare où le rappel du maire Alan Fabbrimembre de la Ligue du Nord, seul autre centre-droit dans une capitale de l’Émilie-Romagne, a été poussé de 31% de sa liste sur 58% de la coalition : près de 19 mille voix. Fabbri a parié sur sa puissance de feu que, politiquement et en termes de consensus, il n’a pas d’égal. L’effet d’entraînement a eu une nette répercussion sur les partis qui l’ont soutenu : les Frères d’Italie ont enregistré – par rapport aux élections européennes – un effondrement qui les a amenés à totaliser un peu plus de 11% des voix. Tandis que la Ligue – le parti dont est issu Fabbri – a pris 7,7%. Forza Italia est à un peu plus de 5 %. Le projet civique de son rival de centre-gauche Fabio Anselmo a obtenu un peu plus de 3 700 voix. Pour Fabbri un plébiscite.

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