En trois mois, 1,3 million d’amendes à Fano mais les radars restent suspendus

En trois mois, 1,3 million d’amendes à Fano mais les radars restent suspendus
En trois mois, 1,3 million d’amendes à Fano mais les radars restent suspendus

FANO Une tendance presque parfaitement en ligne avec celle de 2023 est soulignée par le nombre de signalements d’infractions au code de la route relatifs aux trois premiers mois de 2024. Le chiffre global est d’environ 1,362 million, avec une projection qui, à la fin de l’année, atteindre les 5,450 millions, en pratique “seulement” 200 000 euros de moins que le chiffre enregistrer atteint l’année dernière, avec 5,655 millions de minutes. Quelque chose comme plus d’un million et demi par rapport à l’année précédente, soit un bond en avant de près de 30 %.


Les revenus

En réalité, cependant, nous resterons presque certainement loin de ce sommet, car le flux abondant garanti par les radars installés à Metaurilia et Cuccurano, décisif pour l’essor à partir de 2023 (2,270 millions de revenus, répartis entre les 1,874 millions de ceux placés sur la route nationale Adriatica Sud et les 376.000 euros de celle située sur la Flaminia) et qui au premier trimestre de l’année en cours s’élevait à un peu moins d’un demi-million d’euros, entre les presque 422.000 de Metaurilia et les plus de 76.000 de Cuccurano, s’est arrêté peu avant la fin avril. L’accueil par la Cour de cassation d’un pourvoi d’un automobiliste fondé sur une prétendue inadéquation entre l’homologation et l’homologation des appareils a en effet suggéré de suspendre l’activité de contrôle inspirée par les deux appareils (qui restent néanmoins fonctionnels).

Donc plus de sanctions jusqu’à une nouvelle ordonnance qui tarde cependant à arriver, ayant établi que le décret dit Salvini, qui introduisait une réglementation différente pour les radars, n’intervenait pas directement sur la question, qui devra nécessairement être clarifiée à l’avenir. En attendant un mot définitif sur la question, l’orientation générale, qui a également été mise en œuvre à Fano, où les deux radars répondraient au contraire pleinement aux exigences fixées par la nouvelle législation et visaient une utilisation plus économique, était de se mettre au stand par.

En attendant, nous pouvons continuer à exploiter l’effet dissuasif que continuent d’avoir les deux dispositifs (pour éviter toute ambiguïté, les automobilistes continuent généralement à respecter la limite de 50 kilomètres par heure, également confirmée sur Metaurilia après le rejet de l’hypothèse d’une augmentation à 60) et également sur une présence plus large de patrouilles le long de ces artères. Cependant, aucun écart n’est prévisible dans le montant total des amendes générées par d’autres types de violations du code, qui en 2023 a approché 3,4 millions et qui, entre janvier et mars de cette année, a déjà dépassé 850 000 euros.

PREV Un jeune de dix-sept ans tué à Pescara. Deux jeunes arrêtés
NEXT Le football entre branding territorial et géopolitique