«Paralysie de 5 mois à cause de l’appel»

“En raison de l des rumeurs continues sur l’éventuelle acceptation de l’appel de l’ancien mairequi ont déstabilisé l’environnement, les bureaux municipaux ont connu un paralysie depuis 5 mois. Castellammare di Stabia a été l’expérience la plus difficile de ma carrière, un vrai défi». Raffaele Cannizzaro dirige la triade de commissaires préfectoraux qui a administré le Palais Farnèse après sa dissolution en raison d’une prétendue infiltration de la Camorra.

Avant de nous dire au revoir, il dresse un dernier bilan des activités : «Je quitte Castellammare avec le regret de n’y avoir vécu que peu de temps. Cependant – continue le préfet Cannizzaro – j’ai signé ces derniers jours des documents de politique et une lettre d’intention avec le Ministère des Sports et la Région Campanie pour acquérir le complexe salésien. J’espère que cette affaire pourra être suivie par le nouveau maire. Il s’agit d’une propriété qui a fini aux enchères, un complexe qui sera mis en vente à bas prix par rapport au marché et qui se prête à de nombreux usages. Nous avons déjà alloué un million d’euros et avons réservé 3 millions supplémentaires pour le premier lot de travaux.” Les commissaires ont déjà entamé des discussions avec le Ministre Abodi et avec le président De Luca «à qui nous avons proposé un achat en consortium pour la transformer en ville des jeunes de Castellammare di Stabia».

Au sujet des infiltrations, Cannizzaro explique que “la présence du crime organisé se fait sentir dans la ville depuis des décennies” mais que le vrai problème est la machine administrative ce n’est pas la Camorra «mais le fait que c’était loin des règles d’efficacité. Il n’y a eu aucun acte, marché, travail public confié ou réalisé qui ne puisse causer des dommages et des litiges à l’administration”, dit Cannizzaro. Dans le cas du passage souterrain, “les commissaires étaient contre depuis le début, ce n’était pas un projet acceptable, maintenant ce sera au nouveau maire de bloquer définitivement les travaux”.

Sur la politique “trop ​​querelleur”, Cannizzaro précise que « l’administration doit être considérée comme une opportunité et non comme un dommage. En matière de baignade, la ville doit se préparer à accueillir potentiellement un demi-million de personnes, tandis que nous avons nettoyé le plan directeur des erreurs et des charges urbanistiques excessives. Castellammare a besoin d’espaces, de parkings, pas de nouvelles maisons, alors elle peut devenir une petite Barcelone, un catalyseur du tourisme. Les silos du port devraient également être démolis, ils n’occupent que des espaces qui seraient utiles à la ville. » Désormais, après avoir accueilli dimanche matin le préfet de Naples, Michele di Bari, dans l’un des bureaux de vote, les commissaires préfectoraux feront de la place au nouveau maire Gigi Vicinanza.

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