Ausl, directeur Bardasi : “Plus de spécialistes à Plaisance, mais il y a un manque d’infirmières”

Dans le vingt-deuxième épisode de “Le Miroir de Plaisance”, nous pénétrons dans la plus grande entreprise de Plaisance et de sa province, avec 4 000 salariés. Au premier plan l’histoire de Paola Bardasi, directrice générale de la société USL.

« Les deux premières années de mon mandat, qui a débuté le 1er août 2022, ont été intenses et pleines de défis – explique Bardasi au directeur Nicolette Bracchi, créateur du format télévisuel – je n’aime pas les auto-célébrations, mais je pense qu’il est juste de faire un premier bilan. Je me sens très à l’aise ici à Plaisance, une ville qui m’a accueilli avec chaleur et professionnalisme. Avec mon équipe, nous avons entamé un parcours important, mettant de l’ordre dans de nombreuses activités, mais il reste encore beaucoup à faire. Depuis mon arrivée, j’ai adopté une démarche proactive. Je crois fermement à l’importance de la transparence et de la rapidité. »

L’EXPÉRIENCE COVID

Bardasi croit également à l’importance d’un système de santé équitable et accessible, où chaque individu peut recevoir les soins dont il a besoin. « Le Covid – rappelle-t-il – a créé une nette fracture entre un avant et un après dans le domaine des soins de santé. Dans cette phase de reconstruction, l’un de nos principaux objectifs a été de créer une plus grande cohésion entre les professionnels de santé. L’hôpital est un lieu sacré où des règles précises s’imposent pour garantir la sécurité et la tranquillité des patients et du personnel.

JEUNES MÉDECINS

Le dialogue avec les jeunes médecins est fondamental : « Actuellement, nous avons 230 stagiaires. Nous les avons décuplés. Ces jeunes talents représentent l’avenir de notre entreprise. L’espoir est que, grâce à une formation complète et enrichissante, les stagiaires puissent développer un fort sentiment d’appartenance. L’ambition est qu’une fois leur parcours de spécialisation terminé, ils décident de rester chez nous. La pénurie de médecins est un problème qui ne concerne pas seulement Plaisance, mais qui s’étend au niveau national. À l’heure actuelle, la pénurie de personnel soignant est plus grave parmi les infirmières que parmi les médecins. Il existe cependant certaines spécialités médicales dans lesquelles la carence se fait particulièrement sentir : Urgence et Anatomie Pathologique. Les jeunes médecins d’aujourd’hui sont très orientés vers l’apprentissage et l’organisation et souhaitent travailler dans des structures qui leur offrent des opportunités de croissance et de comparaison continue. Un aspect crucial – ajoute-t-il – pour retenir ces jeunes talents dans le système de santé est de leur fournir des outils modernes et avancés, comme la télémédecine. Nous avons vu l’importance de ces outils avec la naissance des Centres d’Assistance Urgente (CAU). Quand je suis arrivé à Plaisance, 30 millions d’euros avaient été prévus pour le remplacement de toutes les grandes technologies : tomodensitogrammes, imagerie par résonance magnétique et systèmes radiologiques. D’ici la fin de l’année, tous les équipements auront été remplacés, à commencer par Fiorenzuola et Castello”.

LOGISTIQUE ET ESPACES

Bardasi ne hisse jamais le drapeau blanc : « Il existe cependant des situations qui présentent des contraintes particulièrement difficiles, comme la logistique hospitalière et le manque chronique d’espaces adéquats. L’un des défis dont je suis le plus fier a été l’introduction de la TEP mobile (tomographie par émission de positons). Nous avons opté pour une solution roulante haut de gamme, ce qui nous a permis de proposer près de 900 services depuis la mise en place du service en novembre. Cela a considérablement réduit les demandes de transfert vers Parme. La TEP fixe arrivera également bientôt, une nouvelle avancée en matière de capacité de diagnostic. Je voudrais également souligner la renaissance d’un centre d’orthopédie et de rééducation à Castelsangiovanni, grâce au modèle du “répandu” Rizzoli, un institut orthopédique reconnu comme l’un des cinq premiers en Europe”.

NOUVELLES TECHNOLOGIES

L’engagement du directeur vise à intégrer des technologies avancées et des pratiques innovantes « Parmi celles-ci, l’introduction d’un robot chirurgical de dernière génération, un instrument qui non seulement améliorerait la précision et l’efficacité des interventions chirurgicales, mais serait également un puissant facteur d’attraction pour jeunes médecins qui souhaitent se former et travailler avec les meilleures technologies disponibles”.

LE THÈME DES LISTES D’ATTENTE

La question des listes d’attente est également délicate : « Notre entreprise fonctionne déjà en toute transparence depuis juillet dernier. J’ai décidé d’éliminer les listes fermées avant même qu’une résolution officielle ne soit émise. Dans 80% des cas, nous parvenons à respecter les délais de réponse attendus. Pour les 20 % restants, nous travaillons à nous améliorer. Les dons représentent une ressource vitale pour notre travail, nous recevons chaque année près d’un million d’euros de dons, signe de confiance. Au-delà des dons financiers, je tiens à souligner la valeur inestimable des bénévoles, véritable trésor de la société civile. » Et puis l’Université de Médecine de Plaisance, une synthèse de connaissances et de soins. «Le master en « Médecine et chirurgie » – commente Bardasi – représente une opportunité, mais nécessite une gestion prudente pour exploiter pleinement son potentiel. Le milieu universitaire, bien que différent des soins de santé, en est complémentaire. La recherche universitaire peut et doit se traduire en pratique clinique pour améliorer la qualité des soins. Dans ce contexte, le maître mot est “compréhension”, visant à développer une synergie entre le monde académique et le monde de la santé, travaillant en étroite collaboration pour obtenir des résultats concrets et tangibles”.

Les épisodes du format peuvent être revus sur le site Telelibertà à la demande.

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