Les municipales, le centre droit qui ne sourit pas et le centre gauche qui gagne mais ne convainc pas

Les municipales, le centre droit qui ne sourit pas et le centre gauche qui gagne mais ne convainc pas
Les municipales, le centre droit qui ne sourit pas et le centre gauche qui gagne mais ne convainc pas

LAMEZIA TERME Le centre-droit ne sourit pas, car le bilan n’est certainement pas positif, le centre-gauche en revanche a plus de raisons de sourire mais ne peut certainement pas se laisser aller à l’enthousiasme. Les données administratives en Calabredu moins celle des grandes villes où l’on élisait les maires et les conseillers municipaux, VIbo et Corigliano Rossano, autorise une analyse et quelques lectures politiques certes partielles, à la fois du fait du caractère limité du cadre électoral et du poids du civisme pourtant très conséquent, mais qui offrent aussi des éclairages significatifs. Le schéma était différent, à Vibo Valentia, avec trois candidats à la mairie représentant trois coalitions qui étaient pourtant politiquement définies et définissables, et à Corigliano Rossano, avec deux candidats à la mairie représentant seulement deux coalitions, mais certains traits communs sont apparus.

Vibo Valentia

Ce sera donc à Vibo Valentia second tour, entre le candidat de centre-droit à la mairie, le directeur du Département du travail de la région, Roberto Cosentino, et le candidat de centre-gauche à la mairie, Enzo Romeo: la course du candidat à la mairie du troisième pôle arrêtée, Francesco Muzzopappa, qui peut évidemment désormais devenir le centre de gravité et également décisif pour les objectifs du second tour. Cosentino était à 38,4%, Romeo à 31,9%, “en congé” il y en a un bon 29%, comme l’a rapporté Muzzopappa. Nous verrons si et comment les négociations évolueront. En attendant, quelques réflexions. Le centre-droitqui n’a pas reconduit le candidat sortant Maria Limardode Forza Italia, risque cependant de ne pas être confirmé à la tête de la Commune de Vibo Valentia, également à cause de quelques erreurs, dont la première est le choix de Cosentino presque dans la zone de Cesarini et au milieu de mille doutes, et de plus d’un tension notamment au sein de Forza Italia, tension à peine masquée par des conventions apparemment unitaires en présence des grands bleus régionaux Roberto Occhiuto, Francesco Cannizzaro et Giuseppe Mangialavori. Plus, Frères d’Italie au premier tour, il ne semble pas avoir brillé et le Ligue il n’a même pas présenté le symbole. Chapitre centre-gauche : la coalition de soutien à Roméo, del PD, même si je le joue et continue de le rejouer, cela ne semblait pas être cette onde de choc capable de changer le vent politique à Vibo Valentia, le projet progressiste du camp large n’a pas particulièrement brillé même dans les chiffres, tous inférieurs à 10% (le Pd à 9,9, le M5S à moins de 5%). Ainsi, entre deux dimanches, il y aura un second tour, qui pourra récompenser l’une ou l’autre coalition, mais pour l’instant ce sont des données. Quant au troisième volet, il sera très intéressant de voir, entre autres, comment (et si) il s’orientera au second tour. Action représentée par le secrétaire régional Francesco De Nisiqui est majoritaire de centre-droit dans la Région mais qui a un historique de centre-gauche et qui, hier, dans les commentaires post-vote, a envoyé plus d’un message qui n’était pas du tout accommodant à la coalition dirigée par Occhiuto.

Une initiative électorale du centre-droit en soutien à Cosentino à Vibo Valentia

Corigliano Rossano

À Corigliano Rossano, cependant, le match était déjà joué dès le premier tour, avec le victoire écrasante du maire sortant Flavio Stasi, candidat de la coalition progressiste, qui a frôlé les 65%, soit une trentaine de points de plus que son challenger, la conseillère régionale de Forza Italia Pasqualina Straface, qui, selon les connaisseurs, a été pratiquement “imposé” par Occhiuto lui-même. La coalition Straface, qui comprenait ici également Action, donnait, selon les analyses politiques du territoire, l’impression de représenter un ancien bloc de pouvoir qui n’abandonne toujours pas, et la candidature Straface elle-même a en tout cas beaucoup mûri, ce qui a forcé la coalition dans une campagne électorale difficile: Occhiuto s’est d’abord dépensé personnellement et sur place pour soutenir Straface, mais au cours des deux dernières semaines, selon certains observateurs, il s’est progressivement retiré, peut-être après avoir senti un vent méchant. Dans tous les cas, pour Forza Italia, le chiffre de Corigliano Rossano est négatif, ainsi que pour le centre-droit dans son ensemble : une nette divergence des voix entre les élections européennes et administratives de la part des Fratelli d’Itali et de la Lega est étrange. A l’inverse, voici le Triomphe de la Stasiun triomphe qui, selon les experts, réside plus dans la capacité du maire sortant et de ses quartiers civiques à intercepter le consensus que dans l’apport des partis de centre-gauche, Pd et M5S en tête: et de fait le Pd et le M5S sont les listes les moins votées de la coalition, respectivement 3,67% et 4,86%. Quelqu’un remarque que plusieurs démocrates étaient en lice sur d’autres listes mais cela ne change que très peu le raisonnement, ce qui montre que même chez Corigliano Rossano il n’y a aucun succès dans un vaste domaine. Mais il n’y a probablement que le succès d’un maire qui évolue certes dans un univers de gauche mais qui dépasse évidemment même cette barrière rigide : Flavio Stasi, défini non par hasard comme le visage symbolique de ce vote en Calabre avec Mimmo Lucanoréélu maire de Riace et également député européen, les deux nouveaux champions d’une gauche qui intercepte ce consensus que le Parti démocrate et les autres partis sont tout simplement incapables d’intercepter. (a. ne peux pas.)

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