REVUE DE PRESSE – Les hôteliers du sud exaspérés : « Prostituées dans les avenues dès le début de soirée, bandes rivales de trafiquants de drogue qui se battent entre elles. Situation indécente, ce n’est pas décent d’accueillir ainsi des vacanciers. »
Coups de poing, bouteilles et couteaux cassés, poursuites et coups. Tout cela devant des touristes horrifiés. Scènes de folie ordinaire, d’une fin d’après-midi de chien, dont ont été témoins les habitants et les vacanciers lundi à Miramare, peu après 19 heures. «Malheureusement, ce n’était pas un épisode inhabituel ou isolé – lâche Stelvio Mignani, propriétaire de l’hôtel Villa Lavinia –. . Il existe des bandes de citoyens non européens impliqués dans le trafic de drogue, qui se déroule également en plein jour, sous les yeux de tous, avec des « colis étranges » laissés dans certains planteurs qui changent de mains. Des gens qui s’enivrent souvent et volontairement, puis commencent à se disputer violemment ou à se battre pour affirmer leur domination sur une certaine zone du territoire. Lundi soir, selon ce que rapporte un autre hôtelier de la région, le niveau d’alerte semble avoir été dépassé : «Il y avait 7 à 8 Maghrébins et Africains – dit l’entrepreneur –, certains d’entre eux tenaient des bouteilles et des éclats comme armes, d’autres des couteaux. Ils s’en foutaient. L’un d’eux a tenté de s’enfuir en se réfugiant dans un hôtel. Un autre qui le poursuivait lui lança une bouteille qui se brisa près de l’entrée, entre les tables occupées par quelques convives à ce moment-là. L’hôtelier appelle le 113. Quelques minutes plus tard, des voitures de police arrivent sur les lieux, mais les prétendants ont déjà décollé. (…)
Article tiré du Resto del Carlino
