Scandale Karibù, procès de la haute direction de la coopérative réunis

Scandale Karibù, procès de la haute direction de la coopérative réunis
Scandale Karibù, procès de la haute direction de la coopérative réunis

Les deux procédures pendantes devant le Tribunal de Latina pour le scandale Karibù ont été consolidées, la coopérative étant sous le feu des projecteurs pour l’utilisation des fonds d’assistance du TAS à d’autres fins et pour une série de litiges fiscaux. Les accusations pour fraude fiscale et pour détournement de fonds destinés aux centres d’accueil feront donc l’objet de la même procédure, afin d’évaluer le dossier dans son ensemble et pourquoi l’un était la conséquence de l’autre. L’audience d’ouverture prévue hier matin a permis de compléter les exigences techniques de la réunification.

Comme on le sait, le nœud de toute l’affaire remonte à décembre 2022, lorsque le juge d’instruction a prononcé des mesures conservatoires à l’encontre des membres du conseil d’administration de la coopérative qui ont été interdits de relations avec les administrations publiques pendant 12 mois. Les prévenus sont Marie Terese Mukamitsindo, l’administrateur de la coopérative, Michael Rukundo, Liliane Murekatete, puis Richard Mutangana, Ada Ndongo Ghislaine, Christine Kabukon. Bien qu’elle n’en soit qu’à ses débuts, l’audience s’annonce très complexe et surtout bondée. Comme on le sait, en effet, le juge de l’audience préliminaire a accepté toutes les demandes de constitution de partie civile présentées : Uiltucs, les 19 travailleurs des deux coopératives, les communes de Latina, Aprilia, Pontinia, Monte San Biagio, Fondi, Terracina, Sezze et Roccasecca. .

Sont également inclus ceux du ministère de l’Intérieur, de Codacons, du Consortium Rights Inclusion Agency et du liquidateur de Karibu. Ce n’est pas un aspect insignifiant ni commun à d’autres processus car il s’agit de défendre l’image globale de l’accueil et ce qui s’est passé dans le contexte des contrôles dans les années jusqu’en 2022. Le cas Karibù est né des plaintes de certains travailleurs qui avaient des salaires. des arriérés allant jusqu’à 12 mois et c’est pour cette raison qu’ils se sont adressés à l’Inspection du travail de Latina. Ce n’est que plus tard, et après six mois de luttes syndicales, que les projecteurs se sont tournés vers l’utilisation des fonds du ministère de l’Intérieur et des municipalités pour l’accueil des migrants et des demandeurs d’asile, dont la coopérative faisait partie des bénéficiaires.

L’enquête ultérieure et parallèle pour blanchiment d’argent et les investigations qui ont suivi ont permis de certifier un vol important des fonds destinés à la réception pour dépenses personnelles, d’où l’accusation d’auto-blanchiment et de fraude aux fournitures publiques, du fait que le coop Karibù et le Consortium d’Aide ont conclu des contrats avec l’administration publique, c’est-à-dire avec le Ministère de l’Intérieur, pour garantir le service d’assistance aux migrants, y compris les mineurs, et aux demandeurs d’asile, sur la base d’appels d’offres spécifiques annoncés par le Ministère lui-même.

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