Piémont, la différence réside dans les candidats : la valeur ajoutée est Cirio


Mauro De Donatis* 20h13 mardi 11 juin 2024

Un succès annoncé pour le gouverneur et que les sondages BiDiMedia pour Spiffero prédisaient (également en termes de taille). La différence entre les deux candidats réside dans l’attractivité de leurs listes civiques respectives


Les élections régionales en Piémont s’est terminée par la réélection de Alberto Cirio, avec 56% des voix. Le gouverneur sortant a amélioré de plus de 5 points le déjà très bon résultat de 2019, récupérant des voix aussi bien du centre-gauche qui s’arrêtait il y a cinq ans à 35,8% tous deux issus du Mouvement 5 étoiles (13,6% avec Giorgio Bertola). Dans le même temps, nous avons également voté pour les élections européennes. Dans le Piémont, les trois partis de gouvernement (Fratelli d’Italia, Lega et Forza Italia) ont atteint 50,6 %.

Nos enquêtes, réalisées pour le Brouillon au cours des mois d’avril et mai, ils ont montré une situation très similaire à celle qui s’est produite : alors qu’au niveau européen les listes de centre-droit étaient proches de 50%, au niveau régional elles ont augmenté leur force jusqu’à 55%.


Pourquoi cette différence ? Il y a au moins trois raisons qui peuvent l’expliquer :

1) Cirio, selon notre enquête, jouit d’une confiance élevée (estimée à 43% des ayants droit de vote), supérieure à celle accordée aux candidats rivaux (respectivement 36% pour Pentenero et 21% pour Disabato)

2) Le soi-disant Campo Largo semblait divisé, avec de longues discussions et disputes internes sur le choix des candidats. Des arguments qui ont provoqué une désaffection considérable à l’égard d’une campagne électorale qui, en fait, n’a jamais vraiment démarré. Cet aspect est également réitéré par le fait que les élections régionales, contrairement à ce qui se produit souvent lors d’autres élections, n’ont pas particulièrement fait augmenter la participation « européenne » dans la région.

3) Les listes civiques, déjà issues de nos enquêtes, avaient une force sensiblement différente. Celui de Cirio a rapidement dépassé les 10 %, tandis que le Pentenero Presidente civique n’a récolté que 1,5 %. L’éducation civique est généralement un moyen d’intercepter le vote frontière, cet électorat difficile à classer dans un parti ou qui, bien qu’appartenant à un camp, est attiré par le ou les candidats du camp opposé. Dans notre cas, la liste de Cirio a suscité un consensus non négligeable dans le vaste domaine, notamment dans le domaine modéré et libéral.

En ce qui concerne les listes, les trois principales forces de centre-droit confirment pour l’essentiel les valeurs des élections européennes (même si elles perdent quelque chose au profit de la liste civique), avec une mention particulière pour Forza Italia qui, comme cela arrive souvent, parvient à inclure dans ses listes de vrais échantillons de préférence. Même chose au centre-gauche, où tout le monde perd quelque chose proportionnellement au vote européen, sauf le Parti démocrate qui parvient effectivement à accroître son consensus, également dans ce cas en exploitant des candidats forts et reconnus localement qui ont su conduire la liste. .

Cependant, contrairement au passé récent, le Mouvement 5 étoiles obtient à peu près le même pourcentage entre européens et régionaux. Malheureusement pour le parti de Giuseppe ContéCe pourcentage est cependant proche de 8%, comme le prévoyait notre enquête mais loin des 10,4% obtenus il y a à peine deux ans. Il faut dire cependant que lors de ce scrutin, le M5 a quelque peu renversé le cliché d’un parti de plus en plus sudiste. En effet, même si les meilleurs pourcentages proviennent du Sud et des Îles, l’indice de territorialité est devenu beaucoup plus homogène à l’échelle nationale, avec une emprise, au moins proportionnellement, plus grande dans le centre-nord que dans le sud.

Si vous souhaitez relire nos sondages, vous remarquerez que les écarts les plus évidents par rapport aux résultats des sondages se produisent avec les listes locales toujours difficiles à quantifier. Les votes pour les candidats à la présidentielle et aux élections européennes sont en revanche plus prévisibles, même s’ils peuvent encore réserver de nombreuses surprises, surtout quand le taux d’abstentionnisme est aussi élevé.


*Mauro De Donatis, directeur unique de BiDiMedia

PREV L’idée de Meli pour le but, Amodio ne le nie pas
NEXT En juillet, la collecte en porte-à-porte va changer : les conteneurs avec les puces électroniques arriveront