Tribunal de Caltanissetta : CEFPAS condamné à rembourser les frais de justice d’un de ses commissaires aux comptes

Tribunal de Caltanissetta : CEFPAS condamné à rembourser les frais de justice d’un de ses commissaires aux comptes
Tribunal de Caltanissetta : CEFPAS condamné à rembourser les frais de justice d’un de ses commissaires aux comptes

Le Dr GG, originaire de Palerme, alors employé de la Région sicilienne, a été nommé en 2016 membre du Collège des commissaires aux comptes du Centre de formation permanente et de mise à jour du personnel des services de santé.
En 2019, le directeur du CEFPAS a déposé une plainte auprès du parquet de Caltanissetta contre les membres de la Commission des commissaires aux comptes, dont le Dr GG, alléguant l’illégitimité des remboursements de dépenses demandés par les commissaires aux comptes du CEFPAS en raison de la fonction exercée.
À la suite de la plainte susmentionnée, une procédure pénale a été ouverte contre les membres de la Commission des comptes du CEFPAS, laquelle a été ouverte par le juge d’instruction du tribunal de Caltanissetta, qui, constatant le caractère infondé du rapport d’infraction, a prononcé une ordonnance de non-lieu.
À ce stade, le Dr GG, ayant été acquitté avec une formule largement acquittoire et parce que la procédure pénale en question découlait de faits imputables à la fonction d’Auditeur du CEFPAS (organisme instrumental de la Région Sicilienne), a demandé au CEFPAS lui-même , en vertu d’une législation régionale spécifique, le remboursement des frais de justice engagés pour la défense dans le cadre de ladite procédure pénale.
Cette demande a cependant été refusée par le directeur du CEFPAS, qui a considéré que les dépenses engagées par le commissaire aux comptes n’étaient pas remboursables, estimant que les conditions de remboursement étaient inexistantes et contestant également le quantification du remboursement demandé.
Après avoir tenté une médiation, qui s’est également révélée infructueuse compte tenu du refus du CEFPAS de participer à la médiation, le Dr. GG, sous le patronage des avocats Girolamo Rubino et Daniele Piazza, a initié devant le tribunal compétent de Caltanissetta une procédure simplifiée introduite à la suite de la réforme Cartabia, afin d’obtenir la reconnaissance du droit au remboursement des frais de justice engagés dans le cadre de l’affaire pénale susmentionnée. procédure, ainsi que la condamnation du CEFPAS aux frais susvisés.
Au soutien de l’action intentée, les avocats Rubino et Piazza ont souligné que, conformément à l’art. 39 de la LR 145/80 et l’art. 24 de la LR 30/2000, à tous les sujets, y compris les administrateurs publics, qui, à la suite de faits et d’actes liés à l’exercice du service et des fonctions officielles, ont été soumis à des poursuites civiles, pénales et procédure de responsabilité administrative et ont été déclarés exonérés de responsabilité, l’assistance juridique est assurée, dans chaque état et niveau du jugement, par conséquent, la demande de remboursement formulée par le Dr GG aurait dû être considérée comme pleinement fondée.
En particulier, les avocats Rubino et Piazza ont déduit devant le tribunal comment, dans le cas présent, il fallait considérer que toutes les conditions requises par la législation pertinente étaient réunies pour pouvoir accorder à leur client le bénéfice demandé, à savoir : 1) il avait été injustement admis en jugement pour des faits liés à la fonction de membre du Collège des Commissaires aux Comptes du CEFPAS ; 2) il avait été pleinement acquitté dans le cadre de la procédure pénale en question.
Par ailleurs, les défenseurs précités, contrairement à ce qu’affirme le directeur du CEFPAS, notent également que le quantification du remboursement des frais de procédure était conforme aux tarifs légaux en vigueur.
Eh bien, par un arrêt du 7 juin 2024, le tribunal civil de Caltanissetta, partageant pleinement les arguments de la défense soutenus par les avocats Rubino et Piazza, a accepté l’appel et a par conséquent déclaré le droit du Dr GG au remboursement des frais de justice engagés. dans la procédure pénale.
Par conséquent, à la suite du jugement susmentionné, le CEFPAS a été condamné à payer tant les sommes dues au titre du remboursement des frais de justice de la procédure pénale susmentionnée que les frais judiciaires de la procédure menée devant le tribunal civil de Caltanissetta.

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