Océans, le plan pour les sauver vient de Venise

Les 7 et 8 juin, 131 délégués des Etats membres UNESCO ils se sont rassemblés à Venise signer le Déclaration de Venise pour la connaissance des océansun document en 10 points qui compile des recommandations pour le rétablissement l’équilibre dans la relation entre les océans et les humains. La déclaration représente le point de départ des discussions au cours la troisième conférence des Nations Unies sur les océansprévu du 9 au 13 juin 2025 Nice.

L’événement vénitien organisé par Groupe Prada et de Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO dans le cadre du programme éducatif La mer au-delà avec le patronage de la municipalité de Venise et du ministère italien des Affaires étrangères et en conjonction avec la Journée internationale de l’océan, fait partie du Décennie des Nations Unies pour les sciences marines au service du développement durable (2021-2030), qui vise à mobiliser la communauté scientifique, les gouvernements, le secteur privé et la société civile autour d’un agenda commun de recherche et d’innovation technologique pour un océan propre, sain, sûr et durable.

Les points de la Déclaration pour la connaissance des océans

Parmi les actions proposées dans la Déclaration de Venise pour la connaissance des océans figure l’invitation à faire en sorte que je processus de planification l’élaboration des politiques urbaines et politiques, afin d’encourageréducation aux normes sur les océans ; accorder une plus grande attention au lien entre santé des océans, le bien-être humain et le changement climatique ; le lancement de programmes interdisciplinaires qui rassemblent les sciences naturelles, les sciences sociales et les sciences humaines dans des études et des projets communs ; le développement de programme bleu dans les écoles grâce à des programmes inclusifs qui reconnaissent l’importance d’intégrer un contenu océanique multidisciplinaire ; l’amélioration deaccès au financement, soutenant les programmes de résilience. Mais l’étape la plus importante est peut-être la création de partenariats avec les communautés autochtones détenteurs de savoirs locaux qui ont été trop longtemps exclus du débat sur le sujet.

Connaissance des océans – lit-on dans le document – c’est un cadre qui peut permettre aux communautés vulnérables de diffuser ce qu’elles savent de leur expérience directe ». En bref, les communautés autochtones doivent devenir des partenaires essentiels dans les projets de conservation, à travers la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. Mais aussi de passage sauvegarder le patrimoine culturel des communautés côtières.

“Le rôle de la connaissance des océans – il a déclaré Francesca SantoroChargé de programme principal de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO – revêt une importance essentielle en tant qu’outil d’aide à la compréhension l’urgence d’une action collective. Il est prioritaire de définir comment et où intervenir, pour rendre la relation entre les êtres humains et l’océan plus harmonieuse, juste et durable.». Comme le souligne Vidar Helgesen, directeur général adjoint de l’UNESCO et secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’organisation, “selon des données récentes publiées dans le document Rapport sur l’état de l’océan 2024 le taux de réchauffement des océans a doublé au cours des 20 dernières années et l’élévation du niveau de la mer a été de 20 centimètres au cours du siècle dernier. L’océan respire fort et nous avons du mal à réaliser combien peu de temps nous avons pour agir».

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