M5S, un tiers des parlementaires critiques envers Conte. Révolte des « jeunes » contre le troisième mandat

Ballon dans le coin, mais la Tension dans le Mouvement reste élevée. L’Assemblée constituante lancée par Giuseppe Conté elle aura lieu au début de l’automne, entre fin septembre et octobre. L’ordre du jour, pour l’instant, reste à définir. Mais le timing suscite déjà irritation et inquiétude parmi les stars. Et cela risque d’ouvrir une campagne interne aux conséquences actuellement imprévisibles.

Un éventuel changement de la limite de deux mandats déclenche un choc « générationnel » entre les parlementaires qui en sont à leur premier mandat et ceux qui n’ont que cette législature comme horizon politique. « Jeunes » contre « vieux ». “Donner un mandat supplémentaire à ceux qui en ont déjà deux sur les épaules dans cette phase politique où le Mouvement se contracte équivaut à tuer notre chemin”, confie un parlementaire de la première législature. Les grands noms et les ex évoluent cependant dans la direction opposée. Il y a ceux qui émettent l’hypothèse d’une « grève » de remboursement. Et ceux qui regardent le scénario sous un autre angle: «Conte essaie de détourner l’attention de son échec, mais en le faisant en octobre, nous serons également derrière Avs».

Pour le moment, les voix critiques voyagent seules, chacune avec son propre destin en tête. Au Parlement, plusieurs secondes lignes et quelques grands noms cachent leur mécontentement. “Beaucoup sont impressionnés par le leader lorsqu’ils se trouvent devant lui, mais ensuite ils se défoulent dans son dos”, confesse un Cinq Étoiles. Le problème n’est pas seulement Conte, accusé de gestion personnaliste, mais aussi certains de ses dirigeants les plus proches.

Au total, le groupe de ceux qui font l’expérience de « l’imtolérance » à des degrés divers et avec des nuances différentes représente environ un tiers du total. Une dizaine cependant, ceux qui font partie de l’aile la plus déçue.

L’Assemblée constituante de septembre risque d’alimenter de nouvelles divisions. Et une éventuelle ouverture sur un troisième mandat pourrait aussi impliquer directement Beppe Grillo, qui a toujours été un ardent défenseur du plafond des doubles mandats. Une situation qui pourrait devenir complexe à gérer dans la période post-constitutive où de toute façon les choix devront être entérinés par un vote statutaire. Dans ce cas, le résultat n’est peut-être pas si évident. Et il pourrait même avoir une queue.

L’article 10 « alinéa i » des statuts du M5S dispose que « dans un délai de 5 jours, à compter du jour de la publication sur le site Internet de l’Association des résultats des votes concernant les modifications du présent statut et/ou de la Charte des principes et valeurs, le Le garant peut demander un nouveau vote. Une arme que Grillo pourrait aussi déchaîner sans trop d’hésitation. C’est pourquoi forcer un troisième mandat doit être pris avec des pincettes. “Il faudra une cohésion maximale”, estime un Contien qui nous invite à réagir et à “se concentrer sur les prochains rendez-vous sans chercher de victimes sacrificielles”.

Les tensions post-électorales affectent également les ex. Conte a «déformé le Mouvement, qui est aujourd’hui un parti encore plus fermé et hiérarchique que par le passé», affirme Luigi Di Maio dans une interview à La Stampa. «Luigi Di Maio, l’un des responsables de la distorsion du M5S», répond Alessandro Di Battista. Et il précise : « Le Mouvement est une belle expérience de ma vie passée, mais aujourd’hui je suis ici avec crédibilité et je dis tout ce que j’ai à dire. Tandis que certaines personnes qui m’ont tué ont disparu et ne peuvent plus marcher dans la rue. Cela lui va bien», dit Di Battista.

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