Anbi, les premiers symptômes de la crise de l’eau dans les Abruzzes

(ANSA) – ROME, 13 JUIN – Après un hiver peu enneigé dans les Apennins et un printemps peu pluvieux, les symptômes de la crise de l’eau sont évidents dans les Abruzzes : c’est ce que révèle le rapport hebdomadaire de l’Observatoire Anbi des ressources en eau. .

Depuis les collines du Teatro jusqu’à la côte de Pescara, du Val Pescara jusqu’à la frontière avec les Marches, les précipitations de l’année hydrologique sont les plus basses ; les exceptions sont la plaine de Fucino et la côte de Vasto, où les précipitations sont restées moyennes.

Au mois de mai, la zone côtière de collines, en particulier celle du centre-sud, a enregistré un déficit pluviométrique allant jusqu’à -87,7% sur la côte de Pescara tandis que, paradoxalement, les précipitations ont été supérieures à la moyenne (+93%) dans les zones de montagne. dans la province de L’Aquila.

La persistance de cette situation hydrologique de « tache léopard » depuis l’été 2023 signifie que même des zones où il n’y a jamais eu de pénurie d’eau se retrouvent désormais aux prises avec le rationnement et les limitations : dans la vallée de Peligna, une zone riche en eau, on expérimente pour la première fois avec l’interruption de l’approvisionnement 3 jours par semaine, permettant de remplir le réservoir d’irrigation (“Sulmona”, qui dessert la moitié de la vallée), malgré les faibles débits de la rivière Gizio ; si les températures restent supérieures à la moyenne et les précipitations font défaut, cette mesure devra être étendue à 13 autres bassins du district avec de graves répercussions sur la production agricole de la zone.

Un exemple de la gravité de la situation, qui se dessine, est l’état du bassin de la Penne, qui fin mai n’était rempli qu’à 33% de sa capacité, enregistrant un niveau d’eau de plus de 10 mètres inférieur au l’année dernière et a baissé d’un mètre supplémentaire au cours des 12 premiers jours de juin ; normalement pendant cette période, grâce à la fonte des neiges et aux pluies de mai, le réservoir contient des volumes égaux à environ 8 millions de mètres cubes, alors qu’actuellement il est inférieur à 3 millions. En l’absence de précipitations significatives, il n’y aura plus d’eau pour les campagnes dès juillet. (POIGNÉE).

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