Echange électoral politico-mafieux, Ripepi demande la démission de Falcomatà : “Relations intolérables entre le maire de Reggio de Calabre et le gendre du patron du gang Araniti”

Echange électoral politico-mafieux, Ripepi demande la démission de Falcomatà : “Relations intolérables entre le maire de Reggio de Calabre et le gendre du patron du gang Araniti”
Echange électoral politico-mafieux, Ripepi demande la démission de Falcomatà : “Relations intolérables entre le maire de Reggio de Calabre et le gendre du patron du gang Araniti”

« La situation affaiblit physiologiquement la crédibilité de la Ville. C’est pourquoi j’ai demandé ma démission. Au-delà du garantienisme qui nous amène à affirmer l’innocence jusqu’à ce qu’une sentence définitive soit prononcée, il n’en reste pas moins que les écoutes publiées démontrent des relations moralement intolérables entre le maire de Reggio de Calabre et le gendre du chef du gang Araniti. Un fait qui, quelle que soit l’évolution judiciaire, fait honte à la ville avec les blocages prévisibles qu’un administrateur responsable devrait éviter. Tout cela risque de compromettre un grand projet naissant : celui du Pont sur le Détroit”.

C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui au Palazzo San Giorgio, lors de la conférence de presse “LE PONT, LE VOTE, L’HISTOIRE”, le coordinateur régional d’Alternativa Popolare et le conseiller municipal Massimo Ripepi.

Le président de la Commission de Contrôle et Garantie a commenté l’enquête “Ducale” qui voit le maire mis en examen pour échange électoral politico-mafieux. Il s’agit pour l’instant de la première et de la seule sortie publique d’un député de l’opposition à la suite de l’annonce de l’enquête ROS.

« Reggio a d’abord connu le mandat de 18 mois, puis 11 années d’administration Falcomatà au cours desquelles la ville a été mise à genoux à tous points de vue, puis la question de Miramare suivie d’un blocage administratif dévastateur produit par la peur de prendre une décision. . Et maintenant? L’enquête Ducale, qui touche au sacro-saint droit de vote. Avec quelle crédibilité pourrons-nous nous asseoir aux tables politiques ? Comment pouvons-nous interagir au niveau national et international ? », a ajouté Ripepi.

« Nous avons deux possibilités si Falcomatà ne démissionne pas : soit une Commission spéciale est créée pour enquêter sur les actes administratifs, soit la Commission de contrôle et de garantie, que je préside, intervient pour contrôler les actes administratifs. S’il existe des documents administratifs qui font partie de cette enquête, nous pouvons les traiter sans toucher à l’enquête judiciaire. Je dis que s’il y a un risque que la Commission d’accès arrive, nous sommes ruinés, nous aurons encore 18 mois de commissaire et notre ville sera définitivement détruite.”

Ripepi a ensuite tourné son attention vers le thème du Pont sur le Détroit, en vue de la séance publique du Conseil municipal consacrée au passage des écuries et prévue pour demain.

« Je soutiens la construction du pont du détroit depuis des années, car je crois qu’il apportera une richesse infinie à notre pays, appauvri depuis des décennies. À tous ceux qui soutiennent que les travaux collatéraux, tels que les routes et les voies ferrées, doivent être construits en premier, je demande : pourquoi n’ont-ils pas été réalisés au cours des soixante-dix dernières années ? Si nous attendons encore soixante-dix ans, de toute façon, ils n’y parviendront pas. – a commencé l’édile – « Personne ne se soucie vraiment de la Calabre, de Reggio et de la Sicile ! À ce stade, autant construire le Pont en premier : lorsqu’une grande œuvre est créée, des œuvres collatérales sont également créées. Le pont lui-même nous permettra d’obtenir les infrastructures que nous avons toujours souhaitées et qui n’ont jamais été créées ni par des gouvernements de centre-droit ni de centre-gauche !

Lors du conseil municipal ouvert, demandé par lui par une motion en février, Ripepi s’est exprimé ainsi : « Pazzano avait également présenté une motion (à mon avis hypocrite) dans laquelle, cependant, il avait exprimé le doute qu’avant de partir, nous il faut s’assurer qu’il ne reste aucune œuvre inachevée ! Bien sûr, j’espère aussi que ça ne démarre pas puis s’arrête, mais qui sait ? Alors ne commençons pas les travaux de peur qu’ils ne s’arrêtent ensuite ? Au contraire, j’espère que les travaux commenceront immédiatement, car si ce gouvernement dure, dans trois ans et demi, de tels travaux seront réalisés que nous ne pourrons plus revenir en arrière sur la construction du Pont.

« Le pont générera également un avantage incommensurable pour l’aéroport du détroit. De plus, la grande vitesse et la grande capacité, garanties des travaux, profiteront également au port de Gioia Tauro : un autre joyau d’une valeur inestimable ! – a répondu le Conseiller – « C’est pourquoi demain nous parlons d’une « rencontre avec l’Histoire » : les noms de tous ceux qui demain se décideront pour ou contre, par rapport au thème des thèmes, resteront à jamais indélébiles dans les livres historiques, dans dans un sens ou dans un autre ! À ce jour, certes, il n’est pas normal que le maire de Reggio n’ait rien demandé, alors que du côté de Messine, ils ont convoqué une commission spéciale sur le pont !”.

« Demain, je présenterai donc cette motion et demanderai au maire d’intervenir là où il n’a pas agi auparavant. Nous lui demanderons d’évaluer tous les avantages du Pont, déjà documentés dans ma motion et référés aux avis d’économistes et d’experts. Quiconque vote contre cette proposition ne vote pas contre Massimo Ripepi, qui l’a présentée, mais contre un processus qui pourrait pourtant avoir lieu et redonner vie à notre territoire. En tant que ville, nous devons exprimer notre opinion et les citoyens doivent savoir ce que pensent tous les conseillers, tant de la majorité que de l’opposition. Les noms de ceux qui disent NON au pont doivent rester dans l’histoire. »

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