Rome, Gênes est une malédiction ! Rossoblù champions d’Italie

SÉRIE MOINS DE 18 ANS AEB – FINALE DU CHAMPIONNAT
GÊNES – ROME 2-0

GÊNES Consiglio, Sancinito, Ahanor, Deseri, Arata, Barry, Dodde (30e Grossi), Fazio, Ekhator, Romano (42e Corengia), Venturino (30e Nuredini) BANC Boschi, Georgievski, Ghinassi, Colonnese, Mavraj, Pagliari ENTRAÎNEUR je le roule

ROME Kehayov, Obleac (29e Mlakar), Reale, Pedro Lopes (8e Ivkovic), Golic, Mirra, Feola, Tumminelli (1er Litti), Nardozi, Levak, Solbes (14e Della Rocca) BANC De Franceschi, Cioffredi, Cardozo, Bauco, Colasurdo ENTRAÎNEUR Tanrivermis

MARQUEURS Venturino 46′, Romano 36′.
ARBITRE Barbetti d’Arezzo, 5,5
ASSISTANTS Veli de Pise et Perlamagne de Carrare
QUATRIÈME OFFICIER Ermitage d’Ancône
NOTE Exclu au 37’st Litti (R) pour comportement violent Averti Mirra, Levak, Della Rocca Angles 6-3

Non, la Rome des archives n’achève pas complètement l’œuvre. Le troisième Scudetto consécutif aurait signifié une place dans l’histoire du football de jeunes pour un résultat que personne n’avait jamais obtenu auparavant. Et à la place Gênes coud le drapeau tricolore sur sa poitrine, une véritable malédiction pour la Roma dans cette catégorie.

Prêt à partir et premier danger rossoblù : Golic coule sur Fazio, mais avec le ballon il prend aussi ses jambes : coup franc du bord et Romano donne un coup de pied en essayant de surprendre Kehayov au premier poteau. Nardozi répond avec un tir du pied gauche pas trop convaincu que Consiglio intercepte facilement. Feola rate de peu un centre du gauche, complètement oublié par Ahanor.

Puis Nardozi tente de reprendre de la tête un centre d’Obleac, Consiglio est là. L’occasion la plus marquante se dessine à la 20ème minute avec Ekhator qui, parti d’une bonne position, ne donne que l’illusion en tirant vers l’extérieur des filets. Désormais, presque seulement Gênes, comme prévu, compte tenu de la configuration de la Roma, fortement basée sur l’attention portée à la phase défensive. Deseri cherche d’abord la gloire de loin avec une belle droite déviée, mais pas assez pour moquer Kehayov. Kehayov qui immédiatement après, lors du deuxième duel avec le numéro 4 de Genoa, fait preuve d’un superbe réflexe en fonçant sur le sang de Deseri en un instant. Pour alléger la pression, le tir du pied droit de Mirra à longue distance, Consiglio lève en corner. Il semble conçu pour ramener la parité à domicile en fin de première mi-temps et la Roma paie plutôt le prix de ce centre de gravité exagérément bas.


Gênes fait la fête après le but (Photo ©Mirna De Cesaris)

Ballon à Venturino, le meilleur contre l’Inter décide de rallumer : il lance le pied droit depuis chez lui, Kehayov rate l’intervention (probablement aussi à cause du terrain) et Gênes prend l’avantage.

HEUREUSEMENT ÇA CHANGE À INTERVALLE…

Tanrivermis passe immédiatement à l’action : Tumminelli absent – pas au mieux même physiquement déjà en première mi-temps – Litti entré. L’entraîneur turc redessine son équipe : enfin 4-3-3 avec l’ancien joueur de Lecce en haut à droite avec Solbes et Nardozi. Milieu de terrain d’Obleac avec Pedro Lopes et Levak. Litti lui-même a failli égaliser immédiatement, Consiglio a dévié le ballon au-dessus de la barre transversale (pas selon l’arbitre qui a accordé le coup de pied de but). Le match décolle, les schémas se désagrègent et les retournements continus enflamment la finale. La plus grosse occasion à la 20e minute avec la Roma tentant un long va-et-vient dans la surface. Le dernier tir vient de Solbes avec le but presque vide, mais l’Apache tire haut. Alors que le numéro 9 assume le rôle de passeur, ouvrant la meilleure ouverture pour Ivkovic, le Croate ne parvient pas à cadrer la cible de manière sensationnelle.

ROME FATIGUÉ, TÊTE ET JAMBES

C’est le Genoa qui a joué les prolongations il y a 48 heures (et quelle prolongation !), mais seule la Roma est à bout de souffle et d’idées sur le terrain d’Ancône. Les remplacements ont apporté quelque chose de positif, mais pas assez pour affecter une équipe de Gênes qui va tout droit. C’est aussi un but hanté pour la Roma qui d’abord avec Nardozi (du côté de Golic) puis avec Levak, sur lequel Consiglio est superbe, voit de plus en plus le rêve italien s’éloigner. Cela ressemble à une malédiction et cela le devient à la demi-heure de jeu : Della Rocca donne un coup de pied, il y a peut-être un handball mais l’arbitre le lâche. Quelques tours de main plus tard, Della Rocca tamponne légèrement Grossi, mais l’étalon n’est plus le même qu’avant. Romano tire parfaitement sur place, Kehayov le comprend mais ce n’est pas suffisant. Gênes se réjouit, quelqu’un préfère provoquer, Litti perd la tête et frappe Ahanor. Rome en dix hommes. L’extase de Rossoblù. Gênes est champion d’Italie. Ruotolo en remporte un autre dans la catégorie après celui de 2020/2021 contre la Roma.

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