Fondation GeneriAmo / Vendredi 21 juin Manifestation CGIL devant la Commune de Sesto San Giovanni

Ils organisent le Flc milanais et le Fp Cgil, de 14h30 à 16h30, en soutien à l’état d’agitation des éducateurs de la Fondation, filiale publique. Bonfanti (FP) : « L’agitation continue jusqu’à ce qu’il y ait des réponses concrètes »

14 juin. 2024 – Il y avait de la fumée noire dans la Préfecture. Entre la Fondation GeneriAmo, la Commune de Sesto San Giovanni, la Flc et la Fp Cgil de Milan la conciliation a échoué et les catégories syndicales maintiennent l’état d’agitation des éducateurs.

« La Fondation est une participation totalement publique de la municipalité de Sesto – rappelle-t-il Alexandra Bonfanti, secrétaire du FP milanais Cgil, et s’applique aux travailleurs contractuels nationaux Aninsei. Ces derniers jours, nous avons déclenché un état d’agitation avec la Flc car notre demande d’amélioration salariale est liée à l’application du contrat de Fonctions Locales, également pour le personnel éducatif de GeneriAmo. Dans la région de Sesto, il y a à la fois des crèches gérées directement par la municipalité et des crèches et services gérés par la Fondation et nous pensons que pour un travail égal, il doit y avoir des droits et des salaires égaux”.

Et puis se pose aussi la question de la ré-internalisation des services auxiliaires ?

« Oui, car la Fondation ne procède pas au transfert direct des travailleurs actuellement employés par l’entreprise concessionnaire mais ouvre un appel d’offres public pour 34 postes. Se pose alors la question de la continuité d’emploi de ces femmes. »

Comment ça s’est passé à la Préfecture ?

« Nous avons réitéré nos positions et nos demandes mais en fait nous avons trouvé un mur devant nous. La Commune de Sesto San Giovanni s’est déclarée contre le Contrat de Fonctions Locales, comme déjà en 2019, lorsque la Fondation est née, en invoquant l’illégitimité de la convention collective nationale pour les fondations participatives, ce qui n’est pas vrai – répond Bonfanti -. La Fondation Generariamo a déclaré que l’appel d’offres pour les auxiliaires a été construit d’un point de vue économique pour tenter d’augmenter le salaire minimum du contrat Aninsei, qui est objectivement bas, et a déclaré qu’elle était disponible pour évaluer une augmentation de salaire pour les éducateurs qui travaillent déjà pour la Fondation, sans toutefois donner corps à cet engagement, n’indiquant pas d’autres délais précis que « d’ici la fin de l’année », ni quantifié les ressources qui pourraient y être mises. Cet engagement générique et insuffisant nous semble alors être le résultat de l’ouverture de l’état d’agitation. Il faut également prendre en compte – poursuit le syndicaliste – que la Flc demande depuis au moins deux ans d’aborder la question des salaires et qu’à ce jour, il n’y a jamais eu de réponses. En outre – ajoute-t-il -, si à l’avenir une augmentation de salaire était accordée aux travailleuses à travers le salaire minimum supérieur, le thème général demeure que les nouvelles embauches se feraient toujours avec le très faible minimum contractuel de la convention collective Aninsei”.

Alors, prochaines étapes ?

« Nous maintiendrons l’état d’agitation ouvert jusqu’à ce qu’il y ait des réponses concrètes et claires de la Fondation. En attendant, avec le Flc, nous organiserons une manifestation devant la municipalité de Sesto le 21 juin de 14h30 à 16h30, pour rendre notre protestation plus visible et aussi sensibiliser les citoyens”.


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