Urgence mineure. Retrait social, anxiété et dépression : en Émilie-Romagne le pic entre 15 et 16 ans

Urgence mineure. Retrait social, anxiété et dépression : en Émilie-Romagne le pic entre 15 et 16 ans
Urgence mineure. Retrait social, anxiété et dépression : en Émilie-Romagne le pic entre 15 et 16 ans

Ce sont des chiffres alarmants ceux illustrés par le garant régional pour les enfants, Claudia Giudici à la commission Culture de l’Assemblée d’Émilie-Romagne : en 2023 je suis les admissions à l’hôpital dans les services de neuropsychiatrie infantile ont augmenté et le nombre d’adolescents socialement retirés a augmenté. Le trouble prédominant, dans 33,5% des cas, est l’anxiété, suivi de la dépression dans 16%”.

Le garant régional a illustré les chiffres de l’emploi pour 2023 : « Les admissions en neuropsychiatrie infantile augmentent ». En Émilie-Romagne, entre 2021 et 2022, la population mineure dépendante des services sociaux a augmenté de 11,6%, tandis que les mineurs placés « hors famille » ont diminué de 4,7 %. Selon une tendance constante, les hospitalisations (818 en 2022) dans les services de neuropsychiatrie infantile sont en augmentation, « un indicateur critique sur l’état de santé de la population mineure, à comparer avec d’autres indicateurs et à approfondir ». Le rapport sur l’activité réalisée en 2023 que Claudia Giudici, garante régionale pour les enfants et les adolescents, a illustré lors de la séance conjointe des commissions Culture et Égalité, présidées respectivement par Francesca Marchetti et Federico Amico, part de ces données inquiétantes.

Un autre aspect critique sur lequel le Garant s’est concentré est celui de retrait social à l’adolescence. « Selon les premières tendances ressortant de l’enquête lancée en juin 2023 – a expliqué Claudia Giudici – il existe 762 signalements collectés par les services, avec un pic le plus élevé dans la tranche d’âge 15-16 ans (38,3%) mais avec un début significatif à partir de 12 ans. Dans 44% des cas, le mineur ne fréquente plus l’école (243 sont en âge de scolarité obligatoire), tandis que 55% ont maintenu des relations avec l’école. Un émergé usage numérique omniprésent différencié entre hommes (jeux vidéo) et femmes (médias sociaux). Le trouble répandu, dans 33,5 % des cas, il s’agit d’anxiété, suivie d’une dépression dans 16 % ».

Les autres domaines sur lesquels le Garant a travaillé en 2023 étaient le reporting et la lutte contre la pauvreté éducative, la promotion de la participation à travers l’Assemblée des Garçons et des Filles et l’accueil des mineurs étrangers non accompagnés.

En termes de déclarations, 61 ont été traitées, dont 40 reçues en 2023 et 21 en 2022. Il s’agit de l’Office de Garantie – a expliqué le garant – de les collecter et à partir de ce moment s’active une phase approfondie qui peut impliquer les lanceurs d’alerte, les autorités et institutions en charge, ainsi que les services sociaux. « Dans les cas les plus graves – Giudici rappelé – le rapport peut être adressé au parquet près le tribunal pour enfants et, en cas de comportement grave de la part des majeurs, également au parquet près le tribunal compétent pour le territoire”. La zone la plus représentée est Bologne, avec 67,5% des signalements. Viennent ensuite les provinces de Plaisance et Parme (7,5%), celle de Reggio-Emilia (5%) et Modène et Forlì-Cesena (2,5%), pour un total de 29 mineurs impliqués.

À propos deAssemblée de garçons et de filles, le garant a souligné combien « cela constitue un moment participatif important. Créée en novembre 2021, elle est composée d’une cinquantaine de jeunes, venus de toute la région, âgés de dix à dix-huit ans”. En 2023, l’Assemblée s’est réunie à de nombreuses reprises, en personne et en ligne. « Au centre du débat – a souligné Claudia Giudici – se trouve le thème des lieux dédiés aux jeunes. Un projet a été lancé sur ce thème qui a abouti à la présentation du manifeste « Les espaces que nous voulons », qui contient des suggestions et des idées pour améliorer les espaces quotidiens des filles et des garçons. Les propositions concernent les caractéristiques que devraient avoir les espaces attractifs, celles pour les relations avec les adultes, les espaces scolaires, inclusifs et durables, jusqu’aux espaces numériques”.

Le dernier domaine d’activité réalisé en 2023 sur lequel le garant a attiré l’attention de l’Assemblée législative est celui deaccueil de mineurs étrangers non accompagnés. « Au 31 décembre 2023 – met en lumière Claudia Giudici – 1.922 mineurs étrangers non accompagnés, soit 8,2% du total national, ont été enregistrés en Émilie-Romagne. Notre région se confirme, après la Lombardie et la Sicile, parmi les premières en matière d’hospitalité. Parmi les mineurs accueillis, 81,2% sont des hommes et 18,8% sont des femmes. La nationalité ukrainienne, avec 34,6%, reste la plus représentée. Plus de 50% des mineurs sont placés dans les zones provinciales de Bologne (28%), Modène (14,4%) et Ravenne (10,8%). Suivent en pourcentage Reggio Emilia (9,3%), Parme (8,6%), Forlì-Cesena (8,5%), Rimini (7,5%), Plaisance (6,7%) et Ferrare (6,2%)”. Également en 2023 – a conclu le Garant – « a eu lieu le cours régional pour tuteurs volontaires de mineurs étrangers non accompagnés, auquel ont participé 37 personnes ».

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