Pérouse, centre-droit joue la carte du Bien contre le Mal. Alliances, contacts en cours

Pérouse, centre-droit joue la carte du Bien contre le Mal. Alliances, contacts en cours
Pérouse, centre-droit joue la carte du Bien contre le Mal. Alliances, contacts en cours

par Daniele Bovi

Après les changements concernant l’organisation de la campagne électorale en vue du second tour des 23 et 24 juin, il y a aussi un changement de ton. Jeudi, la coalition qui soutient Margherita Scoccia a décidé de jouer l’arme rhétorique de nous ou d’eux en parlant d’élections qui “représentent un tournant pour la ville”. Il y aurait d’un côté « l’idéologie extrémiste, dépassée depuis des siècles », « des âmes, des rêves et des droits présumés au bonheur », de l’autre « la responsabilité », « des projets et des investissements millionnaires qui ont redonné richesse et confiance ».

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Le sort de la ville Le scrutin est présenté comme un vote qui « changera profondément le destin de notre ville et de notre communauté » et comme une sorte de jour de jugement où il faudra choisir entre « l’extrémisme et la responsabilité », « les contes de fées contre les projets réels », etc., jusqu’à qualifie la maire de Barcelone Ada Colau, qui a rencontré Ferdinandi ces derniers jours, de “l’anarchie et du désordre”, du “vol et de la violence”. Bref, campagne électorale. En réalité, il y a décidément bien moins d’enjeux, principalement des relations et des structures de pouvoir, des destins personnels et, plus simplement, deux visions différentes de la ville ; tous deux pleinement légitimes.

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Le bien contre le mal Ainsi le centre-droit, après les tons doux – trop nombreux selon beaucoup – choisit la voie de la surchauffe et de l’antithèse entre le Bien et le Mal, de la représentation déformée de l’adversaire, de l’identification d’un ennemi pour renforcer et consolider son son propre camp et tenter de convaincre les indécis ; des routes déjà parcourues à de nombreuses reprises dans le passé, de Berlusconi à Renzi. La carte de l’extrémisme, déjà jouée ces dernières semaines, ne semble pas avoir payé au vu des résultats des sondages. En outre, l’opposition entre nous et eux et entre le bien et le mal semble aller à l’encontre d’une campagne électorale basée sur le thème de « la ville de tous » ; Il est difficile d’imaginer une « ville pour tous » dans laquelle près de 50 % des électeurs sont qualifiés d’extrémistes.

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Ferdinandi «Après trois mois – répond Ferdinandi – la droite continue de promouvoir une campagne électorale faite d’exploitation et de délégitimation de l’opposant, en essayant de nous écraser sur des positions extrémistes qui ne sont que le fruit de fantaisies instrumentales. Au lieu de nous demander pourquoi les citoyens ont exprimé une opinion aussi sévère et négative sur le conseil sortant, sans renouveler leur confiance à la moitié des conseillers, nous continuons à attaquer, comme si d’un côté il y avait des rêves et de l’autre des réalités solides”. Le candidat de centre-gauche passe à l’attaque contre l’état des routes, qualifiant de “livre de rêve” les 40 millions promis en deux ans par Scoccia pour l’asphalte de la ville et rappelant qu'”il n’y a même pas d’étude de faisabilité préliminaire” concernant ce nouveau schéma directeur avec lequel l’opposant “a mené toute la campagne électorale”.

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Les critiques Ferdinandi souligne ensuite, à propos de la “ville verte et durable”, que “c’est l’administration des grandes variations qui a conduit Pérouse à surconstruire l’équivalent de 100 terrains de football ces dernières années”. Il y a aussi des critiques sur le Tari, qui au lieu de diminuer, a augmenté « constamment depuis 2020 ». Le candidat passe également à l’attaque sur la question de la santé, « une des plus grandes urgences de nos concitoyens ». Une urgence sur laquelle l’administration sortante a estimé qu’elle n’avait pas besoin de dire un seul mot.” Critique également des nombreux espaces vides constatés dans le centre et de l’exigence d’une campagne basée sur “l’écoute, la participation et les propositions concrètes”. Quant à la « confusion entre extrémisme et radicalisme », cette dernière « implique d’avoir le courage et d’assumer la responsabilité de ses choix. Des choix liés à la vision de chacun, ce qui a cruellement manqué au cours de toutes ces années, c’est pourquoi Pérouse a été administrée comme une copropriété.

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Alliances Et pendant que les coalitions se battent, le jeu des alliances se joue aussi en secret. La polarisation a laissé des miettes aux trois candidats restants, qui ensemble n’ont pas dépassé les quatre pour cent, soit 2.254 voix absolues. Massimo Monni, le digne candidat de Pérouse, a obtenu 1,4 pour cent, Leonardo Caponi 0,54 et Davide Baiocco 0,76. Monni s’est entretenu avec les deux candidats et samedi matin, quelques heures avant la dernière journée pour établir d’éventuelles alliances, il expliquera ce qu’il compte faire. Baiocco s’est également entretenu avec le centre-droit, une hypothèse évidemment exclue pour le PCI de Caponi, mais pour l’instant personne n’a rien décidé.

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