Innovation et durabilité, en Campanie les entreprises y croient : investissements dans

38 % des entreprises de construction du Sud investissent dans l’innovation et la durabilité, mais en Campanie ce chiffre atteint 44 %, au-dessus de la moyenne italienne (42,5 %). Les entreprises les plus méridionales…

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38 % des entreprises de construction du Sud investissent dans l’innovation et la durabilité, mais en Campanie ce chiffre atteint 44 %, au-dessus de la moyenne italienne (42,5 %). Les grandes entreprises du Sud font encore plus : elles investissent davantage dans l’innovation que les entreprises nationales (44,2% contre 43,7%). Par ailleurs, plus d’une entreprise sur trois du Sud investit dans le numérique (39,5% en Italie), également alimentée par les relations fortes avec les centres de recherche de la région. En effet, environ 40 % investissent dans les liens avec le système de recherche public et privé (Italie 31,3 %). Des données, des pourcentages et des comparaisons statistiques ressortent de manière surprenante du dernier volume de Srmla Société d’études et de recherches sur le Sud connectée à Groupe Intesa Sanpaolo, présenté au siège napolitain de l’Acen (qui a collaboré à la publication avec son Centre d’études). Il s’agit d’un ouvrage qui aborde l’avenir possible du secteur de la construction au-delà des effets (et des controverses) sur les bulles fiscales destinées à se dégonfler et pour cette raison même, il apparaît résolument stimulant, conformément à l’engagement pris par Srm de raconter l’histoire de le Sud dans ses multiples et infinies facettes économiques avec un récit visant à souligner ses capacités de développement, sa compétitivité, sa connexion aux marchés nationaux et internationaux qui s’étend désormais à toutes les chaînes de production.

Les immeubles

Le secteur de la construction, contrairement à ce qu’on pourrait penser, a relevé le défi de l’innovation également dans le Sud. «Il est intéressant de noter qu’environ 28% des entreprises investissent dans le développement durable, presque en ligne avec la moyenne italienne – explique-t-il. Massimo Deandreis, directeur de Srm – Il existe une prise de conscience croissante de l’importance de s’adapter aux défis technologiques et du marché dans un avenir proche. En ce qui concerne les prévisions d’investissements innovants au cours des trois prochaines années, on constate une tendance à l’augmentation des prévisions d’investissements dans les domaines innovants, dans certains cas même plus intensément que sur le reste du territoire national”. Il est vrai que la propension à investir au Sud est encore inférieure de 17 points à la moyenne nationale mais l’écart se réduit à seulement 5 points si l’on ne considère que les plus grandes entreprises. Cependant, ceux qui investissent y parviennent avec une plus grande intensité : la part de ceux qui investissent plus de 25 % de leur chiffre d’affaires est le double de la moyenne nationale (39 % contre 21 %). Les entreprises de Campanie (avec celles des Pouilles) sont le moteur : 35 % des entreprises investissent et parmi elles, 41 % y réalisent plus de 25 % de leur chiffre d’affaires. La taille de l’entreprise reste certes un facteur qui influe sur les choix de marché même si, comme il l’observe Salvio Capasso, directeur commercial et territorial de Srm, «le sens de petit doit être évalué en fonction de la capacité à rester sur le marché et à être pleinement compétitif». L’étude explique que près des trois quarts des petites entreprises de construction du Sud s’appuient sur le marché régional (en Italie 58,6 %) tandis que les trois quarts des plus grandes entreprises opèrent sur un marché national et international (en ligne avec la moyenne italienne). . «Cependant, les entreprises du Sud sont de plus en plus conscientes de l’importance d’opérer sur les marchés internationaux. Une entreprise sur trois au Sud s’attend à une croissance de son chiffre d’affaires sur les marchés étrangers. Un chiffre supérieur à la moyenne nationale (21%, similaire à celui de la Campanie)”, souligne le Srm. ET Giuseppe Nargi, directeur régional d’Intesa Sanpaolo, souligne que le système de crédit, en l’occurrence la plus grande banque italienne, est déjà prêt à soutenir cette dynamique. Et l’innovation technologique ? Si l’on regarde en particulier celle basée sur les technologies numériques, « grâce à l’hybridation de la sphère matérielle avec la sphère immatérielle et à la possibilité de franchir la proximité et la distance » on constate que « bien qu’en phase embryonnaire et malgré la présence d’hétérogénéité entre les régions d’Italie, l’écart entre le Nord et le Sud vers un secteur de la construction innovant et éco-durable ne semble pas si grand”. Le défi du futur porte donc sur les matériaux innovants et surtout sur la régénération urbaine, thème qui, comme nous l’avons souligné, le président de l’Acen, Angelo Lancellotti, a d’énormes implications sociales, toutes stratégiques pour une nouvelle qualité de vie dans les villes. Le Srm dit : non seulement « le réaménagement du patrimoine bâti » réalisé à travers la récupération physico-spatiale et bâtie urbaine, « mais aussi la transformation sociale des contextes urbains, en particulier des zones les plus marginales, comme cela a également été reconnu dans le cadre du Pnrr ».

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