Le Chœur Laus Deo de Busto Arsizio célèbre 50 ans de musique sacrée

Le Chœur Laus Deo de Busto Arsizio célèbre 50 ans de musique sacrée
Le Chœur Laus Deo de Busto Arsizio célèbre 50 ans de musique sacrée

« La chorale est une grande école de relations, de générosité et d’humilité » : paroles de Gabriele MaraDirecteur de Chœur Polyphonique « Laus Deo » de Busto Arsizio qui fête son anniversaire cette année 50 ans d’activité. Et qui, pour l’occasion, invite tous les citoyens à assister à un grand événement concert de fête samedi 22 juinà 21h, dans la Basilique de San Giovanni Battista.

Laus Deo, une histoire d’amour pour la polyphonie sacrée
Depuis sa création en 1974, le Chœur « Laus Deo » a souhaité réunir le patrimoine de polyphonie sacréeun héritage d’une valeur inestimable né de l’Église et auquel elle revient revitalisée par l’expérience de foi de ses enfants, en abordant avec un intérêt particulier la Polyphonie Renaissance, baroque et XIXe siècle. Fort d’une technique et d’une capacité d’interprétation appréciées, affinées également grâce à des cours de spécialisation auprès de maîtres du calibre de Silvia Bianchera Bettinelli, Franco Monego et E. Volk, le chœur a interprété des pièces traditionnelles vastes et complexes telles que “Vesperae Solemnes de Confessore” et le ” Messe du couronnement » de WA Mozart, la « Carmina Burana » de C. Orff, le « Christus » op. 97 de F. Mendelssohn, Cantate N° 10 de JS Bach.

L’un des événements les plus mémorables de l’histoire du chœur a été la représentation de « Membra Jesu Nostri » de Buxtehude au monastère trappiste de Notre-Dame de Valserena, à l’occasion du IXe centenaire de la fondation de l’Ordre cistercien, devant les évêques de Pise et Volterra et de nombreux abbés de monastères cisterciens. Les collaborations avec des organistes importants tels que Maestro sont également importantes. G. Parodi, S. Paolini et le Maestro Isaïe Ravelli, actuel organiste titulaire et compositeur du Sanctuaire de Lourdes, ainsi que des performances dans des festivals musicaux prestigieux parmi lesquels « Primavera in S Marco » et « Avvento in S. Ambrogio » à Milan, « Musique sacrée à l’abbaye de Chiaravalle » et « Voci du lac” à Porto Ceresio. Le Chœur Laus Deo a également enregistré un CD entièrement dédié aux œuvres de F. Mendelssohn, à la « Messe du couronnement » de WA Mozart et à la « Membra Jesu Nostri » de D. Buxtehude.

La chorale, une expérience relationnelle
Pourquoi chantons-nous en chorale ? « Il est surprenant de penser que des centaines de personnes – c’est une ‘maladie’ répandue un peu partout – se consacrent à la musique chorale dans des chorales polyphoniques, paroissiales, lyriques, populaires, gospel, etc. Le chanter en chorale c’est une réalité profondément enracinée dans la culture sociale et ecclésiale, pleine de sentiments forts, d’issues imprévisibles, de projets ambitieux, de moments exaltants ainsi que de crises profondes qui compromettent parfois même les amitiés entre les gens”, commente le réalisateur. Gabriele Mara. Née à Busto Arsizio en 1953, diplômée en médecine et chirurgie, Mara cultive simultanément une profonde passion pour la musique. Après des études de piano et d’orgue, il se spécialise dans le chant grégorien, obtenant le Magistère de Chant Grégorien. Depuis 1990, il enseigne le chant et le chant grégorien au monastère trappiste de Nostra Signora di Valserena (Pise) et collabore depuis des années à la révision et à la composition du répertoire monastique.

« Il est curieux de penser combien de fois les mêmes institutions considèrent le chant choral comme un « passe-temps » qui, à y regarder de plus près, s’avère être l’icône, la synthèse et la manifestation la plus évidente debesoins relationnels de la personne. Chanter dans une chorale est un voyage qui rassemble les gens et les met en relation étroite. Une chorale n’est pas un ensemble de voix, mais de personnes, donc avec des sensibilités et des histoires différentes : forces et limites, esprit de sacrifice et de vaine gloire, esprit de service ou de pure satisfaction personnelle, humilité et narcissisme, partage et envie se côtoient. Le premier idéal d’une chorale n’est pas artistique, mais humain, relationnel.

Et quel est, dans cette perspective, le rôle de ceux qui gèrent ? Mara explique que « le réalisateur, qui doit être une sorte de gardien du groupe, ne peut éviter de devenir un « pêcheur » dans un certain sens : aimez-vous chanter ? Le chanteur qui « mord à l’hameçon » ne sait pas ce qui l’attend… D’un chemin forcément un peu vague, sincère mais plein de points d’interrogation, naît un chemin fondé sur les relations humaines qui débouche peu à peu sur le partage d’une œuvre.

Cet aspect de partage est ce qui fait réellement mûrir la chorale et chaque chanteur. On s’habitue à « partager une protagonisme inné », à être ensemble de la bonne manière, à participer activement mais sans en faire trop, sans exagérer. La chorale est une grande école de relation, de générosité et d’humilité. La chorale est le miroir de nos bons talents humains, culturels, artistiques et religieux, mais elle est aussi la photographie impitoyable de nos limites relationnelles.

Quiconque s’engage dans une expérience sérieuse de ce genre il ne le fait pas pour échapper aux problèmes mais pour donner un sens, un sens qui transcende le quotidien et qui ne le nie pas, mais, d’une certaine manière, le transfigure en l’assumant pleinement. C’est comme être invité à une fête, avec un joie dont seuls ceux qui chantent peuvent en profiter pleinement. Quelle joie pour un chef de chœur d’entendre ses chanteurs dire : « Je regrette seulement de ne pouvoir expliquer, comme je le voudrais, à ceux qui nous écoutent, l’émotion que l’on ressent en chantant ces choses. Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. »

Rendez-vous le 22 juin
Le concert de 22 juinpar titre “Sur les cordes de l’âme”représente un moment très important pour le Chœur Laus Deo, l’occasion de célébrer avec le public le chemin parcouru au cours de ces 50 années. Accompagné parOrchestre Laus Deo, les voix chanteront des chansons de GP Palestrina, M. Monteverdi, D. Buxtehude, J. Kuhnau. Parmi les chanteurs figurent la soprano Diane Rama, la mezzo-soprano Chiara Guglielmi, le ténor Beniamino Paolo Borciani et la basse Filippo Maria Tuccimei. Le rendez-vous est dans la Basilique de San Giovanni à 21h00.

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