entretien avec le directeur sportif Jacopo Pasciuti

Sous le ciel Apuane, sur les plages de Marina, on ne parle que de Carrare et de son miracle, et de son prochain Championnat de Serie B. Nous avons essayé d’en savoir plus et avons interviewé le directeur sportif Iacopo Pasciuti

Cette promotion est plutôt le résultat d’un miracle ou est-ce le résultat d’une planification?

C’est absolument le résultat d’une planification commencée il y a des années. L’année dernière, nous étions déjà les meilleurs quatrièmes dans les trois groupes, et les propriétaires de Gemignani-Vanelli courent après le résultat qui est enfin arrivé depuis des années.

Il y a un enthousiasme débordant dans la ville : le football aurait-il pu aussi être le détonateur d’une renaissance Apuane ?

C’est vrai : une alchimie magique et irréelle s’est créée entre l’équipe, le club, les supporters et les institutions. Tout le monde a fait sa part. Le club pour tout ce qui touche au domaine sportif, les supporters qui ne nous laissent jamais seuls, nous suivent partout, et les institutions qui ont permis, grâce à des dérogations, d’amener des milliers de personnes au stade. Un moment inoubliable, aussi parce que l’année de la demi-finale avec Bari, à cause du Covid, personne n’a pu profiter de cette magnifique balade.

Question stade : combien de matchs devrez-vous jouer loin de Carrare ?

Nous avons l’engagement de la municipalité : comme il s’agit d’améliorations, elle nous a garanti que dans quatre-vingt-dix jours nous jouerions dans notre stade.

Passons à la partie technique : le coach et l’équipe, où en sommes-nous ?

Nous signerons le renouvellement de deux ans d’ici quelques jours avec l’entraîneur, Calabro sera donc également notre entraîneur dans cette nouvelle splendide aventure. Nous avons plusieurs joueurs sous contrat et nous avons déjà racheté Illanes et Panico. Petit à petit, nous constituerons un effectif adapté.

Une dernière question : il y a un air nouveau autour de Carrarese, fait d’enthousiasme, de sentiment d’appartenance, de fierté, la marque jaune et bleue attire…

C’est précisément ainsi que nous avons semé de nombreuses initiatives, dans les écoles, en amenant des milliers d’enfants avec leurs familles au stade, dans la ville avec des réunions et en ne mettant jamais fin à la relation équipe-ville, en recherchant plutôt de nouvelles façons de communiquer. Dans la ville maintenant les familles, les ultras, les vieux supporters ne font qu’un, il n’y a que Carrarese et nous en sommes fiers, permettez-moi de mentionner M. Garbati qui, à quatre-vingt-dix ans, a déjà demandé le renouvellement de son abonnement.

Et donc si depuis des générations cet amour n’est jamais mort, aujourd’hui plus que jamais cette histoire doit continuer, d’abord par un salut pacifique et ensuite…

photo de Michael Bertola

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