COSENZA – La faim. C’est ce détail de la vie qui fait qu’on fait des choses immenses. Dans tous les domaines. Faim. Ne rien abandonner, prendre soin de tous les détails et être toujours au courant. La faim dans le football se traduit par « garra ». Et c’est un terme qui est revenu à la mode lors de la conférence de presse d’aujourd’hui car il est sorti de la bouche du nouveau directeur général Ursino. Parce que désormais le football de Cosenza n’a plus besoin que de “la garra”. Parce que l’expérience des nombreux championnats de Serie B a appris au président Guarascio qu’il ne faut plus perdre de temps en bavardages mais qu’il faut aller aux faits. Avec la faim. Avec l’envie de participer au championnat de Serie B en tant que protagoniste et certainement pas en tant qu’équipe sans rêves et ambitions.
Et voici la bombe. A 12h15, la nouvelle a été donnée directement par Guarascio qui a ouvert la conférence de presse avec cette phrase inattendue : « Je dois vous annoncer tout de suite une bonne nouvelle. Nous avons racheté Guarascio.” Les applaudissements éclatent. Timide, mais ce sont des applaudissements. Et nous, journalistes et témoins d’une surprise bienvenue, le faisons, une vraie nouvelle qui sent la “faim”, du désir d’essayer enfin de chérir un rêve appelé Serie A. Personne ne prononce ce mot mais les réalisateurs Ursino et Delvecchio le font peser avec conviction. cette nouvelle donnée par un président qui veut quitter la conférence de presse, mais les temps ont changé… Et c’est Ursino lui-même qui le fait rester à sa place. Parce que nous avons désormais besoin d’un président plus intelligent, d’un président qui vend mieux tout ce qu’il a fait ces dernières années.
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Ce n’est pas facile de maintenir la Serie B pendant huit ans, ce n’est pas facile du tout et maintenant il est temps de tout récupérer, comme il l’a fait aujourd’hui : “Nous avons racheté Tutino”. Ce n’est pas une phrase lancée aux journalistes, mais c’est une phrase qui a fait le bonheur de nombreux enfants tombés amoureux d’un super héros qui marquait avec toutes les parties de son corps, une phrase qui sent la “faim” de rêve, de victoires, de objectifs. Et avec cette « faim », le nouvel entraîneur doit arriver. Viali a emprunté d’autres voies et il est désormais temps de savoir qui veut vraiment embrasser la cause de Cosenza sur ce banc chaud. Et c’est Ursino lui-même qui fait comprendre à tout le monde que les noms ne servent à rien, mais que dans la vie, il faut la folie de choisir même un entraîneur moins connu mais plus affamé.
La faim était le mot du jour à Cosenza. Et les journalistes sont repartis affamés car Guarascio a fourni du café et des pâtisseries à l’heure de l’apéritif. Mais il fallait respecter le thème et donc… Tutino. Le reste n’a plus d’importance maintenant. La revanche de Guarascio ne fait que commencer…
