Volets baissés dans de nombreuses familles coopératives du Trentin en raison de la grève – LaVocedelNordEst

Salariés des familles coopératives en grève (photo ui tn)

Trente – Procession au centre de Trente, jusqu’au siège de la Fédération. Les travailleurs protestent contre l’annulation du contrat complémentaire provincial, une innovation qui a entraîné une perte de 120 euros net par mois sur leurs salaires. Près de 1 900 salariés concernés.

Depuis vendredi matin, sur la Piazza Dante de Trente, une réunion syndicale, avec Filcams, Fisascat et Uiltucs, réclame une solution capable de maintenir ensemble les excellences et les questions critiques. La grève a été convoquée conjointement par Filcams Cgil, Fisascat Cisl et Uiltucs, contre l’annulation unilatérale du contrat complémentaire provincial. Le jour même de la manifestation, les salariés recevront leurs fiches de salaire réduites de 170 euros brut. C’est la deuxième grève dans l’histoire des familles coopératives.

Les deux manifestations étaient liées à la résiliation du contrat supplémentaire et ont été organisées entre l’année dernière et cette année. La table contractuelle était ouverte depuis un certain temps, mais la rigidité des Familles Coopératives et de la Fédération n’a pas permis jusqu’à présent d’arriver à un point d’entente qui n’entraîne pas une pénalisation des conditions économiques des travailleurs. Pour les syndicats et les travailleurs, la demande de transformation du contrat complémentaire en un contrat variable, c’est-à-dire lié aux résultats de chaque famille, reste irrecevable. Une solution qui opposerait les faibles aux forts, les pauvres aux riches.
Filcams, Fisascat et Uiltucs demandent un contrat intégrateur, basé sur une solution système capable de réunir à la fois excellence et problématiques critiques.

Ces derniers jours, la réponse était arrivée de via Segantini. «Pour ne pas affecter les budgets familiaux, et surtout pour ne pas répercuter les conséquences de la non-application du complément sur les salariés, les Familles Coopératives ont décidé de reconnaître un montant unique, égal à à 600 euros (en trois tranches), en compensation temporaire de la réduction de salaire”.

La mesure proposée par la délégation syndicale des Familles Coopératives avait été anticipée par le vice-président du secteur Paola Dal Sasso lors de l’assemblée de la Fédération Trentinoise de Coopération, le 6 juin, et a été partagée par les présidents des Familles Coopératives. Toutefois, cela n’a pas suffi à arrêter la protestation syndicale.

PREV Réduction IMU pour les zones de construction à constructibilité limitée – AndriaLive.it
NEXT «Le quartier de Salinella deviendra donc une petite Europe»