14 juin 2024 à 17h58
Massimo Gazza, secrétaire provincial du Parti démocrate de Reggio Emilia, écrit dans une note : « Giovanni Tarquini est comme Bill Murray dans « Le Jour de la marmotte » : chaque matin, le réveil sonne sur sa table de chevet et l’avocat se lève. Mais son calendrier, au lieu de procéder au passage naturel des jours, s’est arrêté au vendredi 7 juin 2024, dernier jour avant le vote administratif à Reggio Emilia.
L’avocat revoit les mots clés de son discours final : déclin, insécurité, abandon, discontinuité, et se prépare à monter sur scène. Peu importe que les élections aient déjà eu lieu et qu’il ait été clairement vaincu. Quelqu’un, imagine-t-on parmi ses collaborateurs, n’a pas le cœur de lui dire qu’entre-temps nous sommes le vendredi 14 juin 2024, et qu’il est dans l’opposition. Sa campagne électorale a échoué, les habitants de Reggio ont parlé, mais Tarquini, ignorant tout cela, continue d’inonder les rédactions et la population de communiqués de presse. Comme si, en fait, nous étions encore en campagne électorale. Et il répète machinalement ses mots clés, en boucle infinie.
C’est donc dans un esprit bipartisan que nous nous tournons vers le centre droit pour réveiller l’avocat de son rêve et le libérer du syndrome du « jour de la marmotte ». Acceptez que vous avez perdu, ce n’est pas un drame. Nous serons les premiers à lui serrer la main et à lui souhaiter un retour à la réalité, et s’il veut discuter avec nous d’une ville, Reggio Emilia, qui a certes des aspects qui peuvent être améliorés mais qui est toujours au top en termes de qualité de vie dans tous les classements nationaux, nous soutiendrons le débat. Les habitants de Reggio, en revanche, se sont exprimés lors des élections. Continuer à l’ignorer serait un très mauvais film pour l’opposition. Le tableau politique à Reggio Emilia n’est pas confus, en réalité il est très clair. »
