L’été apporte du travail dans les Marches, notamment dans la restauration : il y a de la place pour 17 500 personnes

L’été apporte du travail dans les Marches, notamment dans la restauration : il y a de la place pour 17 500 personnes
L’été apporte du travail dans les Marches, notamment dans la restauration : il y a de la place pour 17 500 personnes

ANCONA – L’été arrive et apporte du travail, même si comme d’habitude la saisonnalité des embauches proposées à cette période favorise avant tout les CDD durée déterminée (82% du total) et des profils peu qualifiés en termes de diplômes (seulement 7,2% réservés aux diplômés). Au mois de juin – selon la dernière enquête Excelsior de l’Unioncamere qui mesure les intentions des entreprises de signer de nouveaux contrats de travail – dans les Marches, les embauches attendues sont passées de 12.750 en mai à 17.470 ce mois-ci (+37,0%).

Estimations trimestrielles

Un joli bond en avant, même si par rapport aux estimations d’il y a un an on note une légère baisse de la prévision mensuelle (-2,1%) et aussi de celle du trimestre juin-août (37.890 contrats à activer en fonction des programmes d’affaires ), avec une baisse de 2,3%. Un bilan légèrement moins bon, celui des Marches, par rapport à la moyenne nationale, qui met en évidence une légère baisse sur base annuelle pour juin (-0,3%) et une légère croissance pour le trimestre juin-août (+0,6%).

L’enquête menée par le Bureau des statistiques de la Chambre de commerce des Marches révèle un tableau hétérogène dans la région, avec trois provinces connaissant une baisse des embauches attendues. Il s’agit d’Ancône (5.410, -2,7% par rapport à juin 2023), Fermo (1.760 ; -3,3%) et Pesaro-Urbino (4.450 ; -7,5%). La province de Macerata est stable (2.860 entrées programmées) et Ascoli Piceno fait son retour, où les entrées programmées sont de 3.010 pour une augmentation annuelle de +7,5%.

L’industrie en déclin

«C’est l’industrie (son chiffre d’affaires prévu de 4.980) qui a le plus grand impact sur le déclin de la région des Marches – lit-on dans le rapport de la Chambre de Commerce -, avec 290 revenus de moins attendus par rapport à juin de l’année dernière, résultat de la contraction des prévisions concernant les industries manufacturières et les services publics (3.600 contrats de travail à activer, -13,3%), tandis que celles relatives à la construction sont en croissance (1.380; +22,1%)”.

Les recettes régulières des services sont en légère baisse (12.490 ; -80) en raison principalement de la baisse du tourisme (6.070 ; -2,1%), à laquelle il faut également ajouter celle des services à la personne (2.500 ; -1,6%). En revanche, les revenus attendus du commerce (1.970 ; +3,7%) et des services aux entreprises (1.960 ; +1,0%) connaissent une croissance modeste.

Opportunités

En cette période de début d’été, les opportunités pour les opérateurs et les salariés des activités de restauration augmentent, pour lesquelles les contrats de travail proposés par les entreprises de la région des Marches atteignent 5 710 (contre environ trois mille le mois précédent). Au-delà du seuil des mille contrats de travail, viennent ensuite les personnels non qualifiés des services de nettoyage (1 220) et les vendeurs (1 150).

En juin, par rapport au mois précédent, la difficulté d’approvisionnement a diminué à 46,5% (5 points de moins qu’en mai) «tout en restant significative et supérieure – soulignent les analystes de la Chambre de Commerce – à celle d’il y a douze mois (44,2 % en juin 2023)”. La principale raison de la difficulté à trouver les profils recherchés reste avant tout le manque de candidats (31,2%), et encore moins leur préparation inadéquate (12,6%).

Les dix groupes professionnels caractérisés par les plus grandes difficultés à trouver «se retrouvent presque tous – lit-on dans le rapport Excelsior de juin – dans le grand groupe des ouvriers spécialisés et opérateurs d’installations et de machines, pour lesquels la difficulté globale est de 64,6%, 8,5 pour cent points de plus que celui des cadres, professions hautement spécialisées et techniciens (56,1%)”. Les sommets de travailleurs introuvables (ou presque impossibles à trouver) sont atteints avec les artisans mécaniciens, ajusteurs, réparateurs, mainteneurs de machines (390 entrées programmées, 82,1% difficiles à trouver), les forgerons, les constructeurs d’outils (170 ; 80,7%) et les ouvriers spécialisés dans l’installation et la maintenance d’équipements électriques/électroniques (260 ; 80,2 %).

Les moins de 30 ans

Plus d’un tiers des opportunités d’emploi sont accessibles aux jeunes de moins de 30 ans (35,5%) et beaucoup concernent des profils comme les commerçants et les restaurateurs. Il s’agit pour la plupart de profils peu qualifiés : seulement dans 7,2% des revenus prévus un diplôme est exigé, dans 29,1% un diplôme et dans 39,9% une qualification ou un diplôme professionnel. Dans 23,2% des cas, l’accomplissement de la scolarité obligatoire est suffisant, tandis que l’incidence des contrats de travail prévus pour les candidats sortant de l’enseignement technique supérieur reste très limitée (0,6%).

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Courrier Adriatique

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