Tram à Brescia, le centre droit réfléchit à un référendum pour les prochaines lignes

Désormais, la première ligne de tramway ne peut plus être arrêtée, mais une consultation populaire s’impose sur les T3 et T4. Le centre-droit de la Loggia s’inquiète de la perspective de vingt ans de chantiers encombrant les rues de la ville : « Il faut que les gens soient entendus sur les prochains projets de mobilité. L’idée d’un référendum ne me dérange pas, impliquons les habitants dans le débat sur l’avenir de Brescia. Nous sommes convaincus que ces travaux ne résolvent pas le problème du trafic entrant dans la ville” déclare le leader de la coalition Fabio Rolfi.

Le pôle des transports publics nécessite des investissements au-delà des frontières de la ville pour réduire le flux de 200 000 voitures qui entrent chaque jour dans la ville. C’est la position de la minorité qui s’est dégagée lors de la réunion publique avec l’expert Giorgio Schiffer, ancien président de Brescia Trasporti qui lance l’idée: «Nous devons dépasser le conseil des maires et créer le conseil des institutions, un organe dans lequel sont représentés les plus hauts représentants de la commune, de la province et de la région». En plus du nouveau corps politique, il est nécessaire que d’autres entités institutionnelles rejoignent Brescia Mobilità. «Brescia Mobilità devrait également devenir une filiale de la province et de la région Lombardie. Cela donnerait une plus grande force lors des demandes de financement pour de nouvelles infrastructures et une plus grande efficacité dans les actions de remodulation du trafic. Nous sommes dans une phase où des choix quelque peu dirigistes sont nécessaires”, ajoute Schiffer.

Concernant le projet définitif de la ligne de tramway T2, l’expert a peu de doutes : «Étant donné que l’argent est là, le projet de tramway doit être approuvé sans polémique» souligne l’ancien président de Brescia Trasporti.
Le projet est bon mais attention aux éventuels problèmes causés par les chantiers, Schiffer met en garde contre la via Mazzini, la via San Martino della Battaglia, la via Sostegno et la via Volturno. Et puis les grandes interventions au-delà des frontières urbaines : l’extension du métro jusqu’à Concesio est économiquement durable puisque selon l’expert la dépense serait de 100 millions d’euros. «Nous devons amener le métro vers le nord et créer un grand parking à Concesio» déclare Rolfi. Le président émérite de Brescia Trasporti observe avec intérêt l’extension de la ligne de métro jusqu’à Rezzato puisque «cela coûterait 150 millions d’euros, par rapport à un trajet de 3 kilomètres, il faudrait construire un grand parking d’échange à Rezzato» propose Schiffer. En bref, l’avenir de la mobilité durable pour le centre droit dépasse les frontières urbaines.

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