Parler du travail en pensant à autre chose. Le cas du M5S et du « salaire minimum communal »

Parler du travail en pensant à autre chose. Le cas du M5S et du « salaire minimum communal »
Parler du travail en pensant à autre chose. Le cas du M5S et du « salaire minimum communal »

Jeudi dernier, le Giornale di Brescia a rapporté une proposition du Mouvement 5 Étoiles de Brescia pour la création du “salaire minimum municipal”. Toute personne travaillant pour ou avec la Commune – telle est l’intention – (y compris les entreprises qui remporteront des appels d’offres ou des concessions) devra garantir comme condition obligatoire un salaire égal à au moins 9 euros de l’heure. Le porte-parole du M5S informe que le problème est déjà une réalité dans les communes de Florence, Livourne, Bacoli et Pollezzano.

« Mais à Brescia – explique le journal – cette proposition est un test général pour comprendre si c’est viable dans les faits, les mesures et les questions sur la table, une ouverture de la majorité de centre-gauche de la ville à
Mouvement 5 étoilesqui se trouve effectivement à l’extérieur du Palazzo Loggia mais qui ne compte pas rester en dehors de la politique”.

Après avoir entendu le journal, le secrétaire général de la CISL Brescia a publié un communiqué que le Giornale di Brescia a transformé en “lettre à l’éditeur”. Il est publié dans l’édition d’aujourd’hui. Le texte d’Alberto Pluda est suivi d’un commentaire du journal signé par le directeur adjoint Giorgio Bardaglio.

La déclaration (lettre à l’éditeur) du secrétaire du CISL

Le calcul politique est tout à fait évident ; non moins importante est la distance du M5S par rapport aux problèmes réels du monde du travail et des travailleurs. Comme cela a été répété à plusieurs reprises, 97% des conventions collectives de travail prévoient un salaire minimum bien supérieur à 9 euros de l’heure.

À l’objection selon laquelle il existe de toute façon un nombre important de travailleurs qui ne sont pas protégés, je réponds que c’est dans la lutte contre le dumping contractuel que la politique est nécessaire : elle doit veiller à adopter des règles pour combattre le phénomène et qui donnent erga valeur universelle aux travailleurs les traitements économiques prévus par les contrats nationaux stipulés par les partenaires sociaux les plus représentatifs.

La dignité du travail est garantie par les contrats et non par les proclamations de ceux qui pensent pouvoir se passer des partenaires sociaux. Il n’est pas nécessaire de demander des engagements impromptus à ceux qui travaillent ou travailleront pour ou avec la Municipalité : il suffit de vérifier quel est le contrat de travail de leurs travailleurs ; et ce doit être la municipalité qui empêche l’accès aux appels d’offres aux entreprises et aux entreprises qui recourent à des contrats pirates signés d’une part par des employeurs sans scrupules et indignes, et de l’autre par des syndicats créés de toutes pièces et qui ne représentent personne. Un peu plus de dialogue et de discussion avec ceux qui représentent plus de 200 000 travailleurs de Brescia aideraient également notre politique locale.

Le commentaire du journal Brescia

Cher secrétaire, sur ce sujet nous sommes d’accord avec elle. Indiquer. Nous l’écrivons clairement, sans ajouter de proclamations qui sonneraient seulement comme parler à sa belle-fille pour que sa belle-mère (l’homme politique) comprenne.
En tant que principe, la bataille pour le salaire minimum est sacro-sainte, mais la réalité ne se soucie pas des principes et en fait ça les surpassesachant que le salaire horaire est plus élevé, surtout dans notre région, dans le nord de l’Italie.
Si le M5 de Brescia entend vraiment élargir l’alliance de centre-gauche dans la Loggia, ne le prenez pas Je prétexte l’évidence, mais je choisis plutôt un sujet plus controversé comme un « serment d’amour », ou je parle un chat avec un chat et du vin avec du vin, demandant officiellement à faire partie du neuvième jeton, mais par intérêt politique avec un plan et une durée précis.
(par exemple bar.)

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