les embuscades entre Peppe Greco et le “Shérif” Princi

REGGIO CALABRE Dans la dernière enquête du District Antimafia de Reggio de Calabre, aboutissant à l’arrestation de 11 personnes (7 en prison et 4 en résidence surveillée) c’est sorti un nom largement connu dans l’actualité judiciaire et dans la région de Reggio de Calabre. Il s’agit de Antonino Princi (né en 1971), dit le « shérif »obtenu par une ordonnance de garde préventive en prison.
Son nom connecte à celui du défunt patron Giuseppe Greco et aux épisodes graves remontant à 2016, lorsque les deux hommes furent les protagonistes d’une querelle – brève – qui secoua le territoire de Calanna, dans le hameau de Sambatello, à Reggino: d’abord la tentative d’assassinat du “Shérif” qui eut lieu le 9 février, puis, le 3 avril 2016, la tentative d’assassinat de Greco et l’assassinat de Domenico Polimeni.

Après l’activité d’enquête et la phase du procès, selon le juge de l’audience préliminaire, il y a eu un épisode plus emblématique que d’autres, à savoir que « Antonino Princi, bien que victime de cette embuscade meurtrière, n’a pas porté plainte pour le grave incident subi et a ne fournissent pas d’indications permettant d’identifier les auteurs des comportements illicites…”. En effet, les investigations ont révélé que dans ces territoires, en réalité, si une querelle éclatait au sein de la famille mafieuse hégémonique dans la région de Calanna, résultant de l’ascension d’Antonino Princi au pouvoir criminel. Comme on l’a reconstitué, en effet, profitant de l’absence de Giuseppe Greco de Calabre, il avait tenté de prendre le contrôle des activités illicites qui insistaient dans la région de Calanno. Dans l’ordonnance, le juge d’instruction rapporte les résultats de l’enquête “Kalanè” dont il est ressorti que le défunt Peppe Greco, «en avertissant qu’il avait été démis de ses fonctions de sommet du clan criminel hérité de son père “Don Ciccio”, patron historique de Calanna, avait organisé, avec l’aide de certains de ses acolytes, l’élimination du nouveau régent de la bande, sans toutefois y parvenir”. Ainsi, en représailles, le nouveau groupe né autour de la figure du “Shérif” avait organisé le raid dans le quartier Sotira de Sambatello, au cours duquel Polimeni a été tué, considéré comme le factotum de Greco qui, comme cela s’est produit avec le “rival”, il réussi à se sauver.



«Eh… mais moi aussi ! Vous comprenez, n’est-ce pas ?!! Un par un! Nous sommes un par un pour l’instant !». C’est le sens d’une conversation, captée après l’embuscade du 3 avril 2016, dans laquelle Greco lui-même “attribue la responsabilité au groupe de Princi”, écrit le juge d’instruction et “précise en même temps que la guerre mafieuse venait de commencer”. Et encore, regrettant d’avoir échoué dans le grand coup, il répéta : “(…) J’ai fait une erreur! J’ai fait une erreur!”. Comme le rapporte encore le juge d’instruction dans l’ordonnance, poursuivant sa tirade contre Princi et son groupe, Greco semblait particulièrement en colère, conscient que la nécessité de le tuer découlait de la volonté de ses rivaux de l’évincer définitivement des plus hautes fonctions de la ndrangheta locale. . «Non… dit-il… quand nous le poursuivons, nous sommes aux commandes partout, tu comprends ? Il dit… son père n’est pas là… ses petits-enfants sont des “pères”…». Et il ajoute : «Eh… misérable… misérable traître…».

Par un jugement du 10 juin 2020 – devenu irrévocable – la Cour d’assises d’appel de Reggio de Calabre a rejeté l’appel du procureur général contre l’acquittement des coaccusés de Greco alors que ce dernier était décédé en 2018. Dans le corps de cette motivation, les juges ont cependant réitéré le motif mafieux des dramaturges. épisodes qui ont ébranlé la communauté Calanna en 2016 et, en même temps, ont souligné le rôle acquis dans ce contexte par Princi lui-même. Par ailleurs, dans l’ordonnance, le juge d’instruction indique également que, suite à l’ordonnance de détention provisoire du 1er août 2016, Princi s’est caché, devenant introuvable pendant plus de 6 mois. Ce n’est que le 25 février 2017 que les carabiniers ont réussi à le retrouver dans une maison du quartier Pantano de Cardeto et protégé par Saverio Arfuso, un sujet “intrant de la bande Serraino” écrit le juge d’instruction, signe de la façon dont le “Shérif” pourrait continuer à vivre dans la zone Reggio Emilia, en utilisant un réseau sûr et consolidé de soutien et de silence, grâce à son prestige criminel.

Antonino Princi le « shérif »

Fournir des éléments importants et des informations d’enquête c’était le collaborateur de justice Mario Chindemiselon lequel la bande d’Araniti s’était montrée très irritée par cet incident pour deux raisons : d’abord parce que le choix du lieu où Greco avait attenté à la vie de son rival, un territoire sous leur juridiction, avait été censuré, deuxièmement parce que la bande avait noué une alliance avec Princi, «préféré à Greco parce qu’il était plus jeune et plus dynamique dans la gestion des affaires partagées entre les deux «locaux» voisins», note le juge d’instruction dans l’ordonnance. «(…) Pasquale m’a dit que les Aranites ne l’ont pas très bien pris parce que si Peppe voulait tirer sur Nino Princi, il devait le faire sur Calanna», avait rapporté Chindemi. «(…) les Araniti étaient intéressés à avoir un jeune, je veux dire… et différent de Peppe Greco (…) en pratique, ils voulaient faire avancer Nino Princi…». En outre, selon le repenti, il avait été plus facile pour les Araniti de parvenir à un accord avec Princi pour le partage des revenus de la décharge de Sambatello puisque Peppe Greco avait au contraire exigé une part de 50%, tandis qu’avec le “Shérif” « une baisse une médiation avait été effectuée, avec la possibilité pour Princi lui-même et certains de ses hommes de travailler à l’intérieur de l’usine”. ([email protected])

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