Venise plus belle grâce à un homme de Viterbe, l’histoire de Benedetto De Alexandris

16 juin 2024, par Roberto Pomi

Venise plus belle grâce à un homme de Viterbe, l’histoire de Benedetto De Alexandris

Page d’accueil WEEK-END/HISTOIRES – Chaque pays doit être fier de ses enfants illustres et préserver et transmettre leur mémoire. Cela ne s’est pas produit pour Grisostomo Benedetto De Alexandris, des mains duquel sont sortis des chefs-d’œuvre de sculpture qui ont contribué à rendre belle l’une des villes les plus fascinantes et magiques du monde, Venise.

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WEEK-END/HISTOIRES – Chaque pays doit être fier de ses enfants illustres et préserver et transmettre leur mémoire. Cela ne s’est pas produit pour Grisostomo Benedetto De Alexandris, des mains duquel sont sortis des chefs-d’œuvre de sculpture qui ont contribué à rendre belle l’une des villes les plus fascinantes et magiques du monde, Venise.

Il est né à Viterbe le 24 janvier 1863 et s’installe à Venise à l’âge de 17 ans (après avoir perdu son père) pour suivre son frère aîné. Il s’installe définitivement dans la capitale lagunaire, où il obtient son diplôme de l’Institut d’Art et épouse une Vénitienne, avec qui il aura 14 enfants (dont 4 mourront en bas âge).

Il exerce son métier de sculpteur ornemental et mosaïste à Venise, devenant ainsi le protagoniste de plusieurs chefs-d’œuvre de l’art. Parmi ceux-ci, le bloc sculptural “L’Ivresse de Noé” à l’angle du Palais Ducal surplombant le Ponte della Paglia, les lions du Palais Franchetti sur le Grand Canal, les restaurations de la loggia de Sansovino sur la Place Saint-Marc dont il fut également le directeur, le restaurations de la Cà d’Oro (en particulier les mosaïques), du Palais Dario sur le Grand Canal, du Palais Montecuccoli, du maître-autel de Donatello dans le sanctuaire basilique de Saint-Antoine à Padoue et pour le sanctuaire de Lorette dans les Marches.

Il sculpta un nombre incalculable d’œuvres à Venise, notamment pour la célèbre galerie d’art Minerbi. Trois fils ont suivi sa profession : Michele, Mario et Aldo Bruno, qui ont hérité de son talent artistique. A ceux qui l’ont complimenté pour son
d’excellentes capacités, il répondit humblement que ses enfants étaient encore plus talentueux.

Il voulait retourner dans sa Viterbe natale en 1934, suivi de ses fils Mario (son quatrième et dernier né) et Aldo Bruno (son 14e et dernier né) tandis que Michele, l’un des premiers nés, restait en Vénétie après avoir fondé une famille. . Grisostomo Benedetto De Alexandris est allé vivre via San Lorenzo n. 9, où il poursuit son activité dans le laboratoire situé au rez-de-chaussée de la maison avec ses fils Mario et Aldo Bruno.

Il mourut dans la capitale de la Toscie le 27 février 1949 et repose toujours, avec son épouse Maria (décédée 4 ans plus tard), au cimetière de Viterbe, dans le tombeau familial encore intact.

Une histoire, celle de De Alexandris, complètement oubliée et qui ferait au contraire du bien à l’imaginaire collectif des Viterbos pour cultiver un sentiment de fierté et de grandeur d’appartenance. Il serait important de consacrer un lieu à Viterbe à ce grand sculpteur et de créer des initiatives pour raconter son histoire.

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