“Le résultat d’un manque de planification”

La crise actuelle de l’eau est le résultat du « non-respect des règles par l’Aica depuis sa création », tandis que le recours à l’urgence en cas de sécheresse n’est que « l’alibi de la politique ».

Il s’agit d’une lettre très dure signée par le conseil des associations de la société des eaux du consortium d’Agrigente, qui demande une fois de plus des éclaircissements sur ce qui a été fait pour se préparer à une saison particulièrement sèche comme celle actuelle.

Dossier – Abandonné et vandalisé, nous vous emmenons à l’intérieur du dessalinisateur “fantôme” de Porto Empedocle

“Les conséquences de ces non-conformités survenues depuis la naissance d’Aica – écrivent-ils – sont visibles de tous et les usagers sont, à juste titre, littéralement sur le pied de guerre. Le 14 janvier 2024, nous avons informé le préfet d’un lettre dans laquelle elle représentait exactement le scénario actuel, avec les risques liés au maintien de l’ordre public dans une zone soumise à un harcèlement et à des mauvais services continus. Pour nous, il n’y a pas d’issue à cet état de crise à moins que nous ne renversions de toute urgence. bien sûr et partons de l’absence de publication des documents de planification et des rapports semestriels, notamment en référence aux mesures concrètes avec lesquelles les problèmes critiques des mois d’été seront abordés. Les utilisateurs ont le droit de savoir quelles sont les perspectives pour les mois d’été. l’été, s’ils sont condamnés à subir des décalages d’approvisionnement encore plus longs qu’aujourd’hui”.

Dossier – Robinets secs et perte d’eau dans les rues : le nouveau réseau d’eau d’Agrigente est pris en otage par la bureaucratie depuis 15 ans

La consultation demande notamment que soient publiées d’urgence les données relatives aux quantités d’eau réellement disponibles pour la population, ainsi que les données sur la quantité d’eau fournie pour chaque commune gérée par l’Aica ; quel pourcentage est acheté par Siciliacque et si celui-ci a augmenté par rapport au passé et, surtout, “que compte-t-on faire, cartes en main, pour accroître l’indépendance vis-à-vis de l’approvisionnement en eau”.

Justement en ce qui concerne le dépassement, la consultation qualifie de “mesure politique” la demande de paiement de factures impayées d’un montant de 18 millions d’euros, avec “le net effet, si les autorités compétentes n’interviennent pas, de jeter une pierre tombale sur l’expérience de eau publique dans la province d’Agrigente”.

Mais quelles sont les perspectives d’avenir ? Selon la consultation, il est désormais impossible de récupérer ce qui n’a pas été fait en termes de gestion et de planification des infrastructures, surtout si l’on considère que la compagnie des eaux est également en retard en termes de fourniture d’instruments financiers.

Concernant le manque de transparence dans la fourniture des documents, les associations qui composent l’organisme se disent prêtes à s’adresser « aux autorités compétentes » si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

PREV L’appel à voter de Domenico La Marca, candidat à la mairie de Manfredonia
NEXT Viterbe – Délocalisation du marché : “Tout le monde restera insatisfait”, disent les commerçants de la Piazza della Rocca