Trapani est monté en Serie A mais avec ses dépenses folles, il quitte un marché sinistré

Trapani est monté en Serie A mais avec ses dépenses folles, il quitte un marché sinistré
Trapani est monté en Serie A mais avec ses dépenses folles, il quitte un marché sinistré

UDINE. Moment d’impasse en Serie A2, et notamment à Apu Old Wild West, en ce qui concerne le marché. C’est une situation plutôt étrange, résultat d’au moins quelques complications par rapport aux saisons passées. L’une est d’ordre économique, l’autre concerne le nouveau format du championnat.

DÉPENSES FOLLES

Il y a quelques années encore, les contrats à six chiffres concernaient les Américains et les meilleurs joueurs italiens de la catégorie.

Pour augmenter considérablement les salaires des joueurs, plusieurs présidents très généreux sont arrivés, notamment Valerio Antonini, le volcanique patron de Trapani Shark. Qui ne s’est pas limité à proposer des salaires pharaoniques, mais s’est aussi jeté sur des joueurs déjà sous contrat en payant d’onéreuses clauses de sortie.

Une façon d’agir qui a effectivement contribué à « droguer » le marché, car cet été les contrats à six chiffres sont à l’ordre du jour, même pour les joueurs italiens qui ne font certainement pas de différence.

Dans une séance de transferts où les meneurs de jeu italiens sont très disputés, tant en Serie A qu’en A2, il y a vraiment de quoi se battre : ces dernières semaines, nous avons fait état de l’offre de l’APU de 120 000 euros pour Matteo Fantinelli, un chiffre élevé mais pas exagéré : Diego Monaldi aurait dû ressentir la même chose à Rieti, Matteò Imbrò a ressenti beaucoup plus à Trapani dans la saison de fin du générique. Imbrò, ainsi que Pierpaolo Marini et Fabio Mian, devraient quitter la Sicile, mais on se demande combien ils sont prêts à abandonner par rapport au salaire arraché à la nouvelle réalité instaurée par “Scrooge” Antonini.

Une autre question à considérer, surtout à l’approche du 30 juin, est celle des clauses de sortie, autrement appelées « évasion ». Avec une pénalité à payer pour partir, on assiste à de véritables parties d’échecs entre joueurs et clubs, dans lesquelles l’autre est censé faire le premier pas. Cela explique aussi le silence sur l’impasse (seule apparente) entre Udine et Raphael Gaspardo.

CONCOURS

Ce qui rend le marché encore plus difficile en Serie A2, c’est l’augmentation continue du niveau. Avec le format en un tour, sur 20 équipes, il y en a une dizaine qui peuvent aspirer à aller loin. Les deux relégués Pesaro et Brindisi souhaitent immédiatement remonter à l’étage et disposent de budgets considérables pour la catégorie. A cela s’ajoutent un Cantù fatigué des déceptions, les ambitieux Forlì, Rimini et Rieti, les inévitables Fortitudo et Vérone.

Pour Udine, comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de combats à mener et de véritables enchères se déroulent pour les meilleurs joueurs, comme dans le cas de Giovanni Vildera, pour ne citer qu’un exemple. Il s’agit de la série A2, de plus en plus compétitive et de plus en plus chère.

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