que reste-t-il du sommet des Pouilles

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que reste-t-il du sommet des Pouilles

La « diplomatie du panzerotto » fonctionnera-t-elle ? La « carte des Pouilles » va-t-elle prendre racine ? Et comment le territoire pourra-t-il capitaliser sur la vitrine…

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La « diplomatie du panzerotto » fonctionnera-t-elle ? Le « papier de Pouilles» ? Et comment le territoire pourra-t-il capitaliser sur la vitrine mondiale ? Le G7 a présidence italienne entre déjà dans l’histoire, au-delà de l’actualité, et après les premiers bilans, scénarios, hypothèses, dossiers anciens et nouveaux, les protagonistes se pressent. En bref : un Borgo Egnazia, Fasano, l’étincelle des différents équilibres a-t-elle été allumée dans un monde en mutation ? Chapitres à écrire. Dans le catalogue des objectifs atteints au terme des trois jours dans les Pouilles, se démarque certainement l’engagement concret et sans équivoque en faveur de la défense de l’Ukraine, ainsi que toute la séquence d’engagements rigoureux ou à définir dans le temps, consacrés dans le déclaration finale signée par les dirigeants (la « carte des Pouilles », justement) : le « système de règles fondées sur le droit » en référence à Kiev et ses environs, le « cessez-le-feu » à Gaza, l’avertissement à la Chine, et puis encore les migrations, Plan pour l’Afrique, Intelligence artificielle.

Il y a ensuite l’héritage impalpable mais stratégique du sommet mondial : les relations politiques et institutionnelles renforcées, affinées ou nouées de toutes pièces dans les Pouilles entre les grands du monde, ou entre eux et les nombreux pays invités. La voici : c’est la « diplomatie du panzerotto », en référence à la délicatesse des Pouilles revendiquée par Giorgia Meloni lors de la dernière soirée du G7. Dans le tourbillon des métaphores de ce G7, il y en a une à laquelle le Premier ministre a eu recours à plusieurs reprises : c’est celle de la « forteresse fermée », car le G7 ne devrait pas et ne devrait pas être tel, « et c’est plutôt une offre de valeurs que nous ouvrons au monde dans un objectif de développement partagé.” C’est une trace, à comprendre si elle restera vivante.

L’analyse

A la veille, l’édition européenne de “Politico” – un journal américain – anticipait le G7 des Pouilles avec un article intitulé “Six canards boiteux et Giorgia Meloni”: le premier ministre italien, lit-on, serait l’exception «dans le le groupe de dirigeants le plus faible que le G7 ait réuni ces dernières années. » En tout cas : le cadre des Pouilles a peut-être contribué à aplanir les relations entre dirigeants, même s’il y a quelques tensions notamment sur le front des droits : avortement et LGBTQIA+, parmi de prétendus trébuchements, médiations avec ceux qui demandaient une défense plus explicite, « controverses artificielles » (donc Meloni), conclusions du document final.
L’étoile directrice, pour tout le monde, pourrait peut-être être le discours de Sergio Mattarella devant les sept (ou plutôt six : Joe Biden fatigué n’était pas là) lors du dîner de bienvenue au château souabe de Brindisi : un appel à la responsabilité « face aux problèmes ». du présent”, avec la conscience cependant “que nous ne pouvons pas le faire seuls”; les nouveaux défis internationaux et les « fantômes anciens » qui reviennent ; la boussole a souligné l’ensemble des “valeurs qui ont promu de manière significative la dignité des individus et des peuples” et qui “doivent être préservées et développées dans les nouvelles conditions de la vie internationale”, valeurs traduites dans les “principes de la règle”. du droit, de la démocratie, du respect des droits individuels, de la coopération internationale”. Ouvrir et fédérer, dans une intrigue commune et claire.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Journal des Pouilles

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