Côme : 27 mille litres de diesel et mille litres d’essence saisis

Côme : 27 mille litres de diesel et mille litres d’essence saisis
Côme : 27 mille litres de diesel et mille litres d’essence saisis

Résultats obtenus par la Commande provinciale de la Guardia di Finanza de Côme : des milliers de litres de diesel et d’essence saisis.

Quatre chars saisis

Dans le cadre d’un plan de contrôle coordonné promu par la Direction provinciale de la Guardia di Finanza de Côme pour lutter contre la fraude dans le secteur des droits d’accises et des taxes indirectes sur la production et la consommation de carburants, les financiers du Groupe de Côme ont réalisé une série de contrôles de la conformité et de la sécurité des produits proposés à la vente par les distributeurs routiers et autoroutiers de la province. Au cours des activités, outre les contrôles de l’exactitude de la quantité de carburant délivrée à la pompe, des contrôles de qualité spécifiques ont également été effectués sur les nombreux échantillons prélevés directement aux buses de distribution des systèmes et envoyés pour analyse au Laboratoire Chimique de l’Agence des douanes et les monopoles de Milan. A la fin de l’activité, 25 distributeurs ont été scellés et quatre réservoirs contenant 27 000 litres de gazole automobile et 1 000 litres d’essence « 100 octanes » ont été jugés non conformes. Le représentant légal de l’usine de distribution, dont, dans le En l’état actuel des choses, sans préjudice de la présomption d’innocence, il a été dénoncé pour « escroquerie dans l’exercice du commerce » (art. 515 code pénal) et pour « détention ou usage de produits issus d’une fabrication clandestine ou d’un mélange non autorisé » (art. .40 lettre du décret législatif du 26 octobre 1995 – TUA).

L’activité

La sélection des distributeurs à soumettre au contrôle effectué par la Guardia di Finanza a permis d’identifier une anomalie significative dans la composition chimique de l’un des échantillons prélevés : le carburant analysé avait en effet des caractéristiques chimiques altérées, étant apparemment mélangé. Une activité conjointe spécifique a donc été préparée par la Fiamme Gialle et l’Agence des Douanes et Monopoles de Côme contre l’usine soupçonnée de commercialiser des produits énergétiques non conformes.
Lors du contrôle, les financiers et les douaniers ont procédé à un échantillonnage supplémentaire chez le distributeur et, pour garantir la rapidité de l’intervention, ils ont utilisé le Laboratoire Chimique Mobile ADM, grâce auquel il a été possible d’effectuer les analyses, en temps réel, directement dans la zone de service.

Irrégularité constatée

Une fois les premiers résultats obtenus et l’irrégularité des produits constatée, les échantillons ont été immédiatement envoyés au Laboratoire Chimique de Milan qui, avec une procédure d’urgence, a effectué de nouvelles analyses. Les irrégularités ont été confirmées, avec une préoccupation particulière sur les résultats relatifs aux caractéristiques chimiques du gazole stocké ; en effet, un point éclair de 40°C a été constaté, alors que la norme précise qu’il ne doit jamais être inférieur à 55°C. Le point d’éclair est la température au-dessus de laquelle le liquide libère suffisamment de vapeur pour créer un mélange inflammable avec l’air, tandis qu’en dessous, la vapeur qui se forme est encore insuffisante pour créer un mélange inflammable ; plus le point d’éclair est bas, plus la vapeur se forme facilement à température normale et plus le risque de s’enflammer pendant le transport est grand.

Indice d’octane inférieur

Des analyses de l’essence ont permis de constater que le produit était mis en vente avec un indice d’octane inférieur à celui déclaré. L’essence à indice d’octane plus élevé, ou Premium, est capable d’optimiser les performances de la voiture, de nettoyer le moteur et de produire moins d’émissions nocives mais, dans ce cas précis, le carburant proposé à la vente, à un prix plus élevé, n’avait pas les caractéristiques attendues. Les produits saisis, de qualité inférieure à celle déclarée, bien que ne provoquant pas de dysfonctionnements immédiats dans les véhicules, pourraient, avec leur utilisation prolongée, endommager les moteurs et produire des émissions de gaz d’échappement plus polluantes.

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