les accusations contre le colonel Sergio Turini Il Tirreno

PELOUSE. Un prétendu intérêt pour trouver des votes pour un candidat Fratelli d’Italia au conseil municipal de Poggibonsi et un cave peut-être un peu trop bien garnie. Tels sont les développements, apparus lors de l’audience devant la Cour de révision, de l’enquête qui a abouti le 30 mai à l’arrestation du lieutenant-colonel Sergio Turini, commandant de la Compagnie des Carabiniers de Prato, accusé de corruption pour des prétendues faveurs à l’entrepreneur Riccardo Matteini Bresci, actionnaire majoritaire du groupe Colle di Cantagallo, et au détective privé turinois Roberto Moretti. Aujourd’hui Turini est assigné à résidence avec un bracelet électronique, Matteini Bresci demandera demain à la Revue la révocation de l’assignation à résidence et Moretti est resté en prison parce qu’il a répondu au téléphone à un client en violation de l’interdiction.

À la chasse aux votes

Au cours de l’audience de révision de la position de Turini, les enquêteurs de la Direction Antimafia du District (Tescaroli, Gestri, Boscagli et Petrocchi) ont montré d’autres documents au défenseur du colonel, Giovanni Renna. Notamment des interceptions téléphoniques entre Turini et Simona Codevilla, candidat des Frères d’Italie pour la Commune de Poggibonsi, qui ne fait pas l’objet d’une enquête, dans laquelle l’officier, qui a servi dans le passé à Poggibonsi, semble se rendre disponible pour que la candidate vote aux élections municipales par le invités d’une maison de repos. “Je leur dis pour quoi voter, tout le monde vote, il faut apporter des cartes saintes”, lit-on dans les interceptions. Et elle : « Tu les lui amènes (les « santini », ndlr)». La réponse : « Bref, oui, tout a un prix ». Et de conclure : “Vous les amenez, laissez-moi voter et puis à la fin, si je suis élu, je paierai ma cotisation.” Le candidat à la mairie de Fratelli d’Italia s’est rendu aux urnes et on ne sait pas encore s’il sera élu.

La caserne « agaçante »

Dans les documents déposés par les enquêteurs, il y a aussi un prétendu intérêt de Turini envers le propriétaire de quelques cabanes qui semblait déranger l’entrepreneur Matteini Bresci qui voulait agrandir l’entreprise. Le propriétaire des casernes ne voulait pas les vendre et a reçu la visite de Turini qui voulait le convaincre de le faire, augmentant ainsi le risque de démolition. Un géomètre a assuré que les cabanes ne seraient pas démolies, mais le propriétaire a finalement décidé de vendre et affirme que la visite de Turini a eu un impact.

La cave (trop) bien garnie

Les documents d’enquête comprennent également une expertise des vins présents sur les bouteilles retrouvées en possession du lieutenant-colonel. Ce serait jusqu’à 500, et nous ne parlons pas de Tavernello. Parmi les bouteilles recensées on retrouve un Tignanello d’une valeur de 450 euros, deux tourte Montevertine Le Pergole d’une valeur de 700 euros et un magnum de Sassicaia de 2003 d’une valeur de 750 euros. Au total, selon le conseiller du procureur, cette cave vaut environ 31 000 euros. Et les magistrats se sont posés une question : un officier carabinieri, qui gagne peu mais n’est pas un nabab, peut-il s’offrir une cave comme un restaurant étoilé ? Ils soupçonnent que ces vins étaient des cadeaux en échange d’autres faveurs, mais cette accusation, comme celle du vote d’échange, n’apparaît pas dans l’ordonnance de garde.

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