Depuis 2017, elle n’arrive plus à mâcher

Depuis 2017, elle n’arrive plus à mâcher
Depuis 2017, elle n’arrive plus à mâcher

PÉROUSE – Dans une famille, comme nous le savons, les haillons peuvent aussi voler. Mais si les gifles et les coups volent, c’est bien différent et bien plus grave. Surtout en cas de litige…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

6,99 €

1 € PAR MOIS
Pour 6 mois

CHOISISSEZ MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PÉROUSE – Dans une famille, comme nous le savons, les haillons peuvent aussi voler. Mais si les gifles et les coups volent, c’est bien différent et bien plus grave. Surtout si dans une violente dispute tout le monde les donne et tout le monde les prend mais qu’un père finit par frapper sa fille au visage qui, depuis 2017, n’arrive plus à mâcher. Cela ne lui a pas “arraché les dents” au sens littéral du terme, mais ce coup – initialement classé comme un pronostic à 12 jours – a créé des dommages permanents à sa mastication, avec une nécrose des incisives et, comme si cela ne suffisait pas, le déviation de la cloison nasale. Tout cela pour avoir défendu la mère qui – de bonne foi ou non – avait été empêchée d’accéder à certaines pièces de l’ancien domicile conjugal.

Voici ce qui se cache derrière la procédure d’appel, rapportée ces dernières semaines dans ces colonnes, de l’homme acquitté pour avoir changé les serrures de trois pièces de l’ancienne maison familiale que lui avait assignée la peine de séparation. Initialement condamné à 8 mois de prison, 200 euros d’amende et un total de 10 mille euros de dédommagement contre son ex-femme et sa fille, il a été acquitté par les juges de deuxième instance des accusations de violences privées et d’évasion du juge. ordre «parce que les faits (c’est-à-dire appeler le serrurier pour changer les clés, ndlr) ne constituent pas un délit.» Mais cette plainte est également née de la violente dispute qui a éclaté dans la maison lorsque la mère et la fille, désormais domiciliées ailleurs, sont arrivées dans l’ancienne maison et ont littéralement trouvé les portes fermées. Portes avec serrures neuves, à l’exception de la pièce que le juge a laissée à la disposition de l’ex-conjoint lors de la sentence de séparation. Avec une décision qui, évidemment, dans l’état actuel des choses, ne tenait absolument pas compte des profondes tensions familiales. En tout cas, si en termes de droit il fallait deux degrés de jugement (et maintenant il y en aura un troisième) pour établir tout et le contraire de tout, il est facile d’imaginer comment, sans juges ni chanceliers, une discussion très animée a commencé dans ce domaine. maison. . Les deux femmes contre l’homme, des paroles on passe aux actes et de là aux urgences. Nous sommes le 30 mai 2017 : l’homme, aujourd’hui âgé de 70 ans, s’en sort avec une rougeur de l’œil (« hyperémie conjonctivale ») et des écorchures sur le tronc et les membres jugées guérissables en 4 jours, tandis que l’ex sort de l’hôpital avec un ” contusion de la région frontale et de l’orbite droite, contusion de la pyramide nasale, petit décollement lamellaire à la base de la phalange médiane du troisième doigt” et un pronostic de 25 jours. Les choses sont encore pires pour la fille, aujourd’hui âgée de 48 ans, qui, à la suite de ces « coups de poing portés au visage et notamment à la pommette gauche », reconstitue le parquet, fait état de contusions, d’une « atteinte minime de la fosse nasale ». des os” et surtout une “subluxation des incisives supérieures”. Ce qui, comme l’a expliqué une consultation ultérieure, s’est transformé en une déviation de la cloison et en une nécrose des dents qui signifient pour elle encore aujourd’hui et pour toujours l’impossibilité de bien mâcher. Une histoire de violences familiales qui, au-delà de la douleur de la fin d’une histoire, des difficultés et des ressentiments mutuels, voit un père frapper au visage sa fille qui l’empêche de défendre sa mère. Tous trois sont toujours jugés pour ces blessures devant la juge Loretta Internò, l’homme – défendu par les avocats Francesco Blasi et Fernando Mucci – qui doit également se défendre contre la circonstance aggravante d’avoir agi au détriment de sa fille. Tandis que l’ex-femme, assistée avec sa fille par l’avocate Chiara Lazzari, a déjà fait appel devant la Cour suprême contre l’acquittement pour l’histoire des serrures. Avec une famille qui va et vient dans les salles d’audience depuis 7 ans et aucune clé ne pourra fermer toute cette tristesse.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Messager

X

PREV Réseau “Narcos” démantelé à Busto Arsizio: 11 arrestations
NEXT Le partage de vélos zéro émission géré par les gars d’iFun arrive à Foggia – PugliaLive – Journal d’information en ligne