Le Zac ? C’est donc du bluff. Personne n’arrête les voitures mais Silvetti répond : “Non, ça marche”

ANCONA Au début, c’était censé être une zone à circulation limitée. Puis elle est devenue Zac. En fait, Portonovo est une eau de roses, où le policier, auxiliaire de…

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ANCONA Au début, c’était censé être une zone à circulation limitée. Puis elle est devenue Zac. En fait, celui de Portonovo c’est un passage à l’eau de rose, où vigilant, auxiliaire du trafic et employé de la coopérative Atlante font plus de persuasion morale qu’autre chose. Mais celui qui veut passer, passe. Mais ce ne sont pas là les accords. Zac ne fonctionne pas, du moins dans sa fonction de filtre. Si par filtre nous entendons une mesure rigoureuse. Trop facile de dribbler. Juste une excuse. Et pour les plus rusés, il n’y a pas d’amendes, qui n’arrivent qu’en cas de stationnement interdit. Pour la Commune, cela s’appelle “flexibilité”, mais le projet déposé avec la résolution créant la Zac disait le contraire.

Le système

Avec des parkings pleins, la descente vers la vallée ne devrait être autorisée qu’aux usagers «disposant de parkings privés et réservés, en accès à des propriétés privées, en transit sans arrêt et avec permis pour personnes handicapées», écrit la société Sintagma, qui se charge de la rédaction. du PUMS et de ses annexes, dont la Zac. Une fois les parkings publics terminés, un établissement doté d’un parking privé ne suffirait donc pas pour descendre (790 places de stationnement réservées dans la baie) mais il faudrait une place pour chaque client expulsé des parcs publics bondés.

Réalité

En réalité, cependant, il vous suffit de dire que vous avez une réservation dans un lieu ou d’inventer une excuse et vous obtenez un pass. A Portonovo nous rencontrons Silvetti. « Tous les parkings en aval commencent seulement maintenant à être pleins », précise le bourgmestre. Mais il n’est que 12h30 un dimanche de juin. Et en août ? Il y aurait le parc Pieri mais pour le maire « Mezzavalle est surtout nécessaire ». Un panneau, le seul qui indique honnêtement les parkings, lui donnerait également raison si ce n’étaient pas les mêmes opérateurs aux portes qui détournent vers le parc Pieri ceux qui veulent descendre dans la baie aux feux rouges parce que l’échange est complet. Et puis : qu’est-il arrivé à la base de données des plaques d’immatriculation des personnes autorisées à descendre ? Ce n’est pas encore là. «Il en faudra au mois d’août», dit Silvetti. Meilleurs vœux à ceux qui devront contrôler manuellement voiture par voiture car c’est l’un des problèmes : le manque de technologie. Un QR Code (et non une caméra intelligente) suffirait pour reconnaître les personnes autorisées et éviter de créer des embouteillages sur la route provinciale (comme cela se produit déjà dans le cas de contrôles plus ponctuels). Les autres limites ? Il n’existe aucun pouvoir de sanction. Personne n’a le pouvoir d’arrêter quiconque souhaite franchir la porte. Par ailleurs, la communication entre les opérateurs en amont et en aval doit être améliorée pour comprendre quand les places de stationnement deviennent libres. Et puis, comme évoqué, la signalisation est insuffisante : les touristes, notamment étrangers, finissent par se perdre sans indications appropriées sur où se garer et comment prendre la navette.

La direction politique

En fin de compte : n’aurait-il pas été préférable d’activer une zone à circulation limitée, avec une caméra intelligente capable de reconnaître les plaques d’immatriculation des personnes autorisées et de cibler les autres, comme il en existe à Sirolo ? «Nous ne pouvons pas dépenser l’argent public pour quelque chose dont nous n’avons besoin que vingt jours par an», répond Silvetti. Qui souligne : «Je vois une autre réalité que celle décrite, il n’y a pas de polémique. Il n’y a pas de circulation à Valle, la Zac fonctionne.” Mais c’est peut-être une question de volonté politique. La question est : veut-on ou non libérer la baie de l’invasion des voitures ? Si tel est le cas, le Zac ne peut pas être, du moins dans sa structure, l’outil utile pour atteindre l’objectif. Sans oublier les motos et scooters qui peuvent circuler librement malgré les 310 espaces publics dédiés. Ceux qui peuvent venir en deux roues contourner les contrôles, finissent alors par se garer en bord de route ou même dans la verdure, avec le risque potentiel de favoriser les incendies.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Courrier Adriatique

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