Palerme, employés de Ballarak attaqués : l’histoire du propriétaire

17 juin 2024, 18h04

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PALERME – Un reproche ou une phrase mal interprétée déclenchait la vengeance. Consommé en pleine nuit, alors que les ouvriers de Ballarak rangeaient les lieux avant la fermeture.

« Ils étaient une vingtaine et ils s’en sont pris à mes cinq salariés », raconte l’un des propriétaires des lieux de la Piazza Magione. L’attaque s’est produite samedi soir. Les employés ont fini à l’hôpital. Heureusement, ils n’ont subi aucune blessure grave.

Le propriétaire est attristé : « C’étaient tous des adultes, Le fait qu’il y ait des gens pour qui il est normal d’entrer dans un lieu couvert par des caméras pour frapper les gens qui travaillent est choquant.”

«Aucun de mes salariés n’a réagi – ajoute-t-il – ils avaient les mains levées et n’arrêtaient pas de demander pourquoi ? Le sentiment d’impunité avec lequel ils ont agi est inquiétant. Ce qui se passe? Nous n’avons pas besoin de militarisation, mais d’un exemple vertueux de la part de ceux qui nous gouvernent. La ville a grandi, même en nombre de touristes, mais le sentiment d’insécurité est fort« .

L’étincelle serait partie d’une phrase qu’un des employés aurait échangée avec un vendeur ambulant. Ils discutèrent comme mille fois. Quelqu’un a dû mal comprendre les propos, comme si l’employé l’accusait de vouloir voler les biens de ceux qui tentent de joindre les deux bouts en vendant des objets dans la rue.

Cinq minutes plus tard, vers 13h30 dans la nuit du samedi 15 juin, la meute s’est rassemblée devant la brasserie. Ils venaient d’ailleurs. « Nous sommes choqués – ajoute le propriétaire -, il y a quelques années certaines choses pouvaient arriver (pendant des années la Piazza Magione était un endroit chaud, ndlr), mais pas aujourd’hui. La place est un endroit calme. La vérité est que dans la ville il y a un air de nervosité, il y a une tendance à la violence. »

« La police, appelée rapidement, est arrivée peu de temps après. Nous avons porté plainte – explique l’avocat Felice Di Salvo -. Il y a de la colère et du bouleversement à propos de ce qui s’est passé. Il s’agit d’un lieu qui, anticipant souvent l’heure légale de fermeture, en 8 ans d’activité, il n’avait jamais été le protagoniste de tels incidents.

« Nous avons confiance dans le travail des enquêteurs qui, grâce également aux images de vidéosurveillance, pourront mieux mener leurs investigations”, conclut l’avocat.

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17 juin 2024, 18h04

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