Avicoop, Amadori ouvre la discussion avec les partis

MONTERIGGIONI (Sienne)

C’est l’heure de la grève. Manifestation devant le siège du Groupe Amadori à Cesena des deux cents travailleurs effectivement licenciés suite à la décision de l’entreprise de fermer l’usine Avi.Coop. de Monteriggioni. De 11h30 à 14h00 après-demain, les employés de l’entreprise de production pour l’abattage et le conditionnement de dindes arriveront à la ville romagnole à bord de trois bus. La protestation, convoquée par Flai Cgil, Fai Cisl et Uila Uil contre la fermeture du site de Monteriggioni et le licenciement de 200 salariés, s’étend aux travailleurs des différentes usines, dans plusieurs régions, du Groupe Amadori, qui s’abstiendront de travailler encore deux heures jeudi prochain.

Ils ne seront pas seuls, les salariés d’Avi.Coop. et les syndicats. Arriveront également à Cesena le maire de Monteriggioni, Andrea Frosini, son adjointe, Paola Buti, le président de la province de Sienne, David Bussagli, et la conseillère régionale Anna Paris. Pratiquement les mêmes sujets institutionnels qui avaient également participé à la table régionale la semaine dernière à Florence, au Palais Strozzi Sacrati, en présence de la vice-présidente Stefania Saccardi et de Valerio Fabiani, conseiller pour les crises d’entreprises du président Eugenio Giani.

D’abord la comparaison puis l’annonce de la fermeture de la surface de Monteriggioni par le Groupe Amadori. “Je demande l’annulation des licenciements – dit Giani – et nous travaillons avec le maire de Monteriggioni pour avoir une réunion directe avec les propriétaires de l’entreprise”.

Le Groupe Amadori, pour sa part, confirme que « pour nous, la table reste le lieu où nous discutons avec les institutions et les syndicats et c’est à partir de là que nous commençons une discussion sur la manière d’atténuer la décision », en faisant appel à « la responsabilité sociale des entreprises ». ” . Mais les syndicats n’y sont pas favorables, car ils parlent sans détour de « boucherie sociale ».

D’autres catégories soutiennent la protestation contre les sigles du secteur avicole. Fillea Cgil de Sienne, secteur de la construction, exprime dans une note “sa solidarité totale et absolue avec les travailleurs du Groupe Amadori qui sont l’objet de cette honteuse injustice”. Fillea Cgil explique : « La méchante décision de fermer l’usine Avi.Coop. de Monteriggioni est un choix injustifié, unilatéral et très grave, qui non seulement met 200 familles dans des difficultés extrêmes, mais dévaste le principe constitutionnel de responsabilité sociale des entreprises. Le 20 juin, nous serons présents à Cesena aux côtés de Flai Cgil Siena et des travailleurs d’Avi.Coop dans la lutte pour le maintien de leur emploi”.

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