2 étudiantes sur 3 ne se sentent pas en sécurité à l’Université de Ravenne

Une consultation anonyme, lancée par un syndicat étudiant auprès des inscrits dans les cours universitaires de Ravenne, met en évidence un sentiment d’insécurité : près de 8 étudiantes sur 10 sont au courant d’incidents survenus dans le milieu universitaire ou à proximité des campus.

Une enquête anonyme auprès des étudiantes inscrites aux cours universitaires de Ravenne révèle que deux étudiantes sur trois considèrent l’université et la ville de Ravenne comme des espaces pas du tout ou pas très sûrs du point de vue de la violence de genre et du harcèlement. . L’enquête a été lancée par certains représentants étudiants du campus de Ravenne de l’Université de Bologne et a reçu 309 réponses. Les résultats ont été présentés le 17 juin au Palais Verdi, l’un des bâtiments universitaires de la ville, en présence de représentants de l’Université, de la Commune de Ravenne, des syndicats et des associations locales.

Une donnée est significative pour contextualiser l’importance du phénomène à Ravenne : 77,8 pour cent déclarent avoir connaissance d’épisodes de harcèlement ou de violence de genre dans les universités. De manière générale, les réponses montrent un sentiment d’insécurité généralisé et une faible disponibilité des outils pour lutter contre ces phénomènes. Ou du moins, c’est la perception qu’en ont les personnes interrogées. Par exemple, pour 40,1 pour cent, il existe peu d’espaces sur le campus et en ville pour signaler la violence sexiste. Pour 30,7 pour cent, ces places n’existent même pas. Les espaces considérés comme les moins sûrs sont les espaces extérieurs proches de l’université (37,5 %). Mais 16,5 pour cent indiquent des lieux de stage et 15,2 pour cent indiquent des bureaux d’enseignants (le résumé des réponses peut être téléchargé à partir de ce lien).

«Ces données parlent clairement, il est nécessaire de réimaginer la manière dont notre université garantit des espaces sûrs et accessibles – déclare Arianna Castronovo, représentante étudiante du syndicat étudiant Sig qui a promu la consultation -. Les réponses proviennent principalement des départements de Biens Culturels, de Médecine et de Droit, mais quelle que soit leur origine, les données montrent le même fil conducteur dans tous les coins du même Campus. Il est nécessaire qu’en unissant nos forces, non seulement avec la population étudiante, mais aussi avec la population enseignante, le personnel de recherche, le personnel technico-administratif et d’encadrement, en synergie avec les institutions locales et les associations locales, nous mettions en place un grand travail de renforcer la sensibilisation.”

Le syndicat Sig réclame des services d’assistance et des espaces d’écoute, “où les personnes peuvent être assistées et accompagnées dans toute démarche de signalement”.

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