« Lorsque nous avons intercepté samedi le message raciste et diffamatoire de la page Facebook « Les Anges de Zattini » à l’encontre du Dr Milad Basir, nous avons décidé de le faire connaître et, en lui exprimant notre entière solidarité, nous attendions sa décision en la matière. Le Dr Basir dénoncera les auteurs de ce post et nous serons à ses côtés dans cette bataille, en espérant que toute la communauté de Forlì participera activement, à commencer par les institutions que nous invitons à exprimer leur opinion sur la question. Nous défendrons toujours le droit à la satire, mais ici nous sommes confrontés à bien plus encore, le post incriminé calomnie, discrédite et dénigre le Dr Basir, palestinien, diplômé en économie et commerce, syndicaliste de la CGIL, connu pour ses positions pacifistes et aujourd’hui directeur du CIMLA et journaliste.” Ainsi le Secrétariat de la CGIL de Forlì-Cesena.
« Une discrimination fondée sur des motifs raciaux et ethniques qui ne peut être acceptée. L’attaque directe contre Basir est d’autant plus grave qu’elle frappe, outre la personne, un peuple, un peuple qui lutte depuis des décennies pour faire reconnaître son identité, un peuple qui vit actuellement une énorme tragédie humanitaire, un génocide, alors que monde qu’il regarde. Nous nous associons à ceux qui ont défini « tant d’ignorance et tant de violence, non seulement verbale mais aussi de l’image qui représente un homme tenant et pointant une arme », comme « incompréhensibles », et la seule explication que nous nous donnons est que derrière cette ignorance se cache un désir de persécution envers quiconque soutient la cause du peuple palestinien, la paix et le dialogue entre les nations et les peuples, dénonçant ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie et demandant un cessez-le-feu immédiat. Pour cette raison – conclut la CGIL – le drapeau de la Palestine et le drapeau de la Paix, unis, resteront accrochés à nos bureaux de la CGIL à Forlì et Cesena en soutien au camarade Milad Basir et avec lui du peuple palestinien et de la Paix, jusqu’à ce que cesse cette violence.
