Marcher avec Galilée dans la Florence Médicis

Il y a une autre Florence en plus de celle connue dans le monde entier pour ses œuvres d’art et sa magnificence, capables d’attirer des visiteurs de partout. Il existe une autre ville dans la ville et c’est la Florence de la science : sombre, visionnaire, puissante. Une Florence qui mérite d’être visitée, peut-être de la découvrir en retraçant les étapes de la vie de Galilée, le scientifique – parrainé par Cosme II de Médicis – qui a véritablement associé cette ville à la science, la définissant comme une combinaison « indivisible ».

À l’intérieur de Florence, un itinéraire serpente comme un câble électrique qui intercepte différents sites d’intérêt mais qui, avec son terminal, se connecte à un lieu qui peut être considéré comme le début et la fin du voyage : le musée Galilée. Il est situé à proximité des Offices et du Ponte Vecchio, sur la Piazza dei Giudici, à l’intérieur d’un palais médiéval, où, à côté de pièces uniques, se trouvent de nombreuses technologies et multimédias, capables d’amplifier les compétences de conservation des experts et la consultation des visiteurs, dans personne mais aussi en ligne.

Au Musée Galilée les télescopes avec lesquels le scientifique faisait ses observations astronomiques et qui étaient d’époque sont conservés. En fait, avec des instruments tels que le télescope, le concept de « vérification expérimentale » des théories scientifiques conçues a été introduit. À l’intérieur des salles d’exposition, il est possible de trouver la “lentille d’objectif” du télescope avec lequel Galilée a fait de nombreuses observations entre 1609 et 1610, ainsi que la sculpture du buste du même scientifique (qui date de 1674) commandée par Cosme. III à l’artiste Carlo Marcellini.

Mais à l’intérieur du musée se trouve aussi toute l’histoire de l’astronomie pré-galiléenne. A cette époque, le ciel était interprété différemment, grâce à des machines complexes, comme les astrolabes. Ces disques dorés « magiques » (qui formaient ensemble en quelque sorte des sphères), enrichis de gravures de chiffres et de symboles, représentaient l’idée de l’Univers de l’époque. Avec les astrolabes, il était possible, même avec une certaine précision, d’établir la date et l’heure, la latitude et la longitude ainsi que la position des étoiles et des planètes. Ils étaient également utilisés comme convertisseurs de devises, et seules des personnes extrêmement instruites comme Galilée étaient capables d’utiliser ces outils. Ces objets étaient également décorés d’une manière incroyablement raffinée.

Bien évidemment une grande salle du musée est dédiée à Galilée, notamment à sa principale intuition, à savoir le télescope. L’aspect important était l’idée qu’un objet conçu pour la récréation dans les tribunaux de l’époque pouvait devenir un instrument capable d’amplifier la recherche scientifique et la vérification expérimentale des conjectures formulées.

Dans les salles qui accueillent en permanence les collections lorraines, il est possible de trouver toutes sortes d’objets, objets créés par d’autres scientifiques et érudits, qui, par leurs découvertes, ont caractérisé l’histoire de l’humanité. Depuis banc chimique, ayant appartenu au grand-duc Pierre Léopold de Habsbourg-Lorraine, jusqu’aux télescopes newtoniens, en passant par toutes sortes de machines inventées et construites pour mener des expériences sur l’électricité, la gravité, le son et le vide..

Au musée, il explique Roberto Ferrari, directeur exécutif de « Galileo », il n’y a pas seulement « des objets exposés au public, mais aussi des laboratoires d’études et d’expérimentation et de multiples initiatives pédagogiques et pédagogiques ». Une approche originale qui vit encore aujourd’hui dans notre Institut, dont les chercheurs se mesurent à la philologie des machines, également à travers la modélisation 3D et la reconstruction mécanique, l’investigation historique, la production d’outils de connaissance dans un environnement numérique, pensés comme des supports valables pour les chercheurs et pour une diffusion auprès d’un large public, y compris des non-experts”.

Le “grand tour” à l’intérieur de la Florence scientifique et galiléenne est ponctué de lieux où se rencontrent connaissance et mémoire, permettant au “voyageur” ​​de mieux comprendre le progrès de l’humanité.. Galilée est arrivé dans la ville en 1610 en tant que mathématicien et philosophe à la cour du grand-duc de Toscane et s’est consacré à l’observation et à l’étude des étoiles. Dans la Tribune de Galilée à la Specola (où le scientifique observait le ciel), on trouve une phrase gravée : « Provando e provando », devise de l’Académie du Ciment, la première société scientifique « italienne » fondée en 1657 à Florence par un groupe de scientifiques, dont beaucoup étaient des étudiants de Galilée, et se basaient précisément sur l’utilisation de la méthode galiléenne. Les traces de Galilée mènent à la basilique Santa Croce où il est enterré. Juste à l’extérieur du centre, vers les collines, via Pian dei Giullari, la Villa Il Gioiello révèle au contraire un Galilée plus privé. Il vécut dans cette maison jusqu’à sa mort, entouré de ses élèves et de ses proches. Non loin de là se trouve l’Observatoire d’Astrophysique Arcetri, comme en continuité idéale avec le passé galiléen.. Villa Gioiello à Florence elle est devenue l’un des creusets de la ville où l’art contemporain, la science et la philosophie se rencontrent pour offrir des points de vue nouveaux et fascinants sur l’observation du grand voyage de l’humanité, de la terre aux étoiles. C’est le cas de la dernière exposition qui y a été présentée : « Mondes intérieurs, espaces extérieurs » de Daniela De Paulis et organisée par Valeria D’Ambrosio.

En effet, de nombreux lieux de la vie de Galilée sont conservés à Florence : de ses deux maisons, à Costa San Giorgio et via Pian dei Giullari, au Musée – inspiré et dédié à lui, qui conserve ses télescopes et instruments personnels -, à la Tribune de Galilée, près de la tour astronomique du Musée de la Specola, jusqu’au tombeau qui se trouve, comme d’autres gloires italiennes, dans la basilique de Santa Croce.

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