Ex Ilva, 150 millions d’euros arrivent. «Des dommages à l’usine d’une valeur d’un milliard» seront réparés d’ici un an

Ex Ilva, 150 millions d’euros arrivent. «Des dommages à l’usine d’une valeur d’un milliard» seront réparés d’ici un an
Ex Ilva, 150 millions d’euros arrivent. «Des dommages à l’usine d’une valeur d’un milliard» seront réparés d’ici un an

Les 150 millions prévus dans le décret Agriculture d’Ilva en administration extraordinaire sont arrivés la semaine dernière à l’Acciaierie d’Italia en administration extraordinaire. Aide supplémentaire à une entreprise qui a un besoin urgent de reconstituer ses liquidités pour aller de l’avant. Même si cela s’élève à un milliard d’euros, déclare AdI in as, “les dégâts constatés dans les installations seront réparés dans l’année, en dépensant un montant d’environ 400 millions qui seront couverts avec les sources financières déjà prévues par la procédure”.

Nous faisons référence au plan de redémarrage de Tarente pour 2024, qui s’élève en réalité à 330 millions, dont 280 réservés à Tarente. Les dégâts sont ceux causés par la direction précédente : Acciaierie d’Italia avec ArcelorMittal majoritaire. Jusqu’à présent, on a toujours parlé de dégâts importants, mais aucune quantification n’a été fournie. La clarification de l’entreprise concerne ce qui a été écrit hier par “La Stampa” et “Il Secolo XIX”, selon lequel Acciaierie aurait besoin d’un milliard d’ici un an pour continuer les usines mais en réalité elle prévoit d’en dépenser la moitié.

Le fonds de licenciement

Pendant ce temps, le compte à rebours est lancé pour le nouveau fonds de licenciement. La lettre qui lance la procédure est attendue d’ici quelques jours par les syndicats. Mais au préalable, des réunions pourraient avoir lieu entre les groupes sidérurgiques et métallurgiques. Il s’agira d’un filet social unique pour le groupe et les syndicats s’attendent à ce que les chiffres augmentent par rapport au fonds actuel qui concerne 3.000 salariés, dont 2.500 à Tarente.

Le nouveau fonds, qui sera aussi extraordinaire, est dans l’air depuis plusieurs semaines, sauf qu’Acciaierie a pour l’instant décidé de faire du surplace en se concentrant sur autre chose : le plan de redémarrage et les visites d’investisseurs potentiels. En outre, ces derniers jours, l’ouverture de la procédure de caisse aurait également été ralentie par ce qui est arrivé au haut fourneau 4, qui, à partir du 11 janvier, aurait dû être arrêté pendant 30 heures pour une maintenance programmée, puis est resté arrêté pendant plusieurs heures, redémarrage dans la nuit du 13 au 14, en raison d’un nouveau problème rencontré (“les conduites d’alimentation en eau du système d’épuration des gaz étaient partiellement obstruées”, a communiqué l’AdI) et sur lequel des mesures ont été prises.

Même si le nouveau fonds devrait présenter des chiffres croissants, AdI vise toujours un accord avec les syndicats – il y aura une négociation au ministère du Travail – en s’appuyant sur une gestion complètement différente de celle de l’Acciaierie gérée avec ArcelorMittal. De nouveaux éléments seront l’intégration économique, reconnaissant probablement une série de points qui n’ont pas été pris en compte dans le passé, la rotation effective du personnel des caisses, la confrontation avec les syndicats et l’élimination des caisses enregistreuses zéro heure, c’est-à-dire sans même un système de travail. heures, sauf si les intéressés en font la demande directement.

En revanche, sur le plan des ressources, les premiers 150 millions des derniers mois, prévus par le décret numéro 19 de cette année, viennent d’être ajoutés avec le décret no. 64 (Agriculture), également de cette année, qui est toujours en cours d’examen par la commission sénatoriale de l’industrie. Dans les deux cas, le chèque d’AdI a été tiré par Ilva en administration extraordinaire, propriétaire des usines, qui prenait les ressources des fonds des Rivas revenus de l’étranger (1,157 milliards d’euros) et destinés à la bonification des zones dont ArcelorMittal n’a pas couvert en 2018. Sur ce milliard, 464 millions sont désormais laissés à Ilva en AS, qui comprend également les 150 qu’un décret de 2022 a alloué à la décarbonation.

Entretien

Les 300 millions sont utilisés pour le plan de redémarrage, c’est-à-dire l’ensemble des travaux et de l’entretien à réaliser cette année pour sortir l’entreprise de l’état très précaire dans lequel elle se trouve en raison du manque d’interventions de ceux qui ont précédé les commissaires. Les premières actions du plan de redémarrage ont été lancées, mais le nombre de restaurations pourrait augmenter. Le cas du haut fourneau 4 est emblématique. Une intervention sur les tuyères avait été prévue pour amener l’usine à un fonctionnement plus régulier et une augmentation de la fonte produite (de 4 200-4 300 à 5 200 tonnes de fonte par jour), mais. il a ensuite fallu en réaliser deux (l’autre consistait à éliminer les obstructions des conduites d’eau), sinon le haut fourneau n’aurait pas redémarré ou aurait montré peu après de nouveaux problèmes. Le haut fourneau 4 risque donc d’être le test décisif de ce qu’AdI pourrait trouver en travaillant sur les hauts fourneaux 1 et 2, fermés depuis un certain temps.

Mais si les 150 millions restants versés à l’AdI constituent une bouffée d’air frais, le problème des ressources demeure. D’autant plus qu’il n’y a toujours pas de feu vert de l’UE pour le prêt relais de 320 millions – nous sommes coincés avant les élections lorsque le ministre Urso, lors de sa rencontre avec le commissaire européen Vestager, a parlé d’une comparaison positive – et nous attendons de voir quels nouveaux financements le commissaire accordera. L’équipe a réussi à les retrouver grâce aux outils rotatifs liés à l’entrepôt et aux produits.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Journal des Pouilles

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