bagarre homophobe. Luxuria se souvient de son expérience

bagarre homophobe. Luxuria se souvient de son expérience
bagarre homophobe. Luxuria se souvient de son expérience

Aujourd’hui à Foggia, on vous demande des selfies, mais à 20 ans, Vladimir Luxuria a été brutalement agressé par un groupe de garçons. Une photo publiée il y a des années sur Instagram montre les bleus et la barbe qu’il portait à l’époque. « J’ai réussi les deux – dit Luxuria –. Cependant, les récents événements survenus sur la place de la vie nocturne de Foggia démontrent que nous sommes encore loin derrière. »

Luxuria, elle n’a pas été attaquée une seule fois.

“Plusieurs fois. Dans la rue, à l’école. J’étais non seulement visible, mais phosphorescent. Ce n’est pas dans la nature d’une personne trans de se cacher. Je me souviens quand j’arrachais les pages des manuels scolaires où il y avait des insultes écrites, pour empêcher mes parents de les voir. Ils m’ont même battu quand je me faisais les sourcils. Aujourd’hui, c’est à la mode chez les footballeurs, symbole de virilité. »

Est-ce pour cela que vous avez déménagé à Rome ?

« Pour l’université, parce que j’aimais le monde du divertissement et oui, me sentir libre. À Foggia, j’étais une cible. J’avais divisé la ville en zones où je ne pouvais même pas passer. Il y avait des groupes d’hommes qui, au mieux, lançaient des insultes, et au pire, des bouteilles ou pire. J’espérais qu’en 2024 nous étions allés plus loin.”

Le maire lui propose également la direction artistique du théâtre municipal.

« Parce que j’ai eu de la chance. Mais personne ne devrait avoir peur de montrer son affection ou de se sentir vulnérable. Je rêve d’un jour où la violence sera considérée comme anormale, pas l’homosexualité. Les responsables doivent faire attention à la langue. Répéter que nous représentons un danger et menaçons la famille fomente des esprits déjà instables. »

Qu’est-ce qui fait le plus mal, une gifle ou être traité de pédé ?

« Il y a des gifles données sans utiliser les mains, des termes qui élèvent ceux qui les utilisent. Je vois une agressivité incroyable chez les nouvelles générations, tant verbale que physique. Bien sûr, il y a des fiertés, on en parle davantage. Mais le gouvernement nous est fondamentalement hostile et j’invite les politiques qui ont saborder la loi Zan contre l’homophobie à éviter l’hypocrisie de la solidarité dans ces circonstances. Nous sommes dans une impasse, nous ne voulons ni punir ni empêcher.”

Iriez-vous dîner avec le général Vannacci, pour tenter de vous comprendre ?

« J’ai réussi à gérer Storace, qui aujourd’hui est vaillant et m’ouvre la porte. J’allais dîner avec le général juste pour prendre les plats et les vins les plus chers et lui faire payer : il faut que l’ennemi soit appauvri. Mais Vannacci ne se contente pas d’être là, il a compris que le seul moyen de se faire remarquer est de tirer les uns après les autres. Je m’incline, peut-être qu’il est même gentil.”

Quotidiano.net le rapporte

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