“Réduire le fossé sans faire de déficit”, l’engagement de Giorgetti

Dans une situation économique qui reste difficile, malgré des chiffres apparemment rassurants (comme la croissance modérée du PIB et le nombre record d’emplois, mais avec des salaires en moyenne faibles, et de surcroît érodés par l’inflation), le réduire le coin fiscal, c’est-à-dire les taux d’imposition sur les revenus, et en particulier sur les revenus les plus bas, est ce que le gouvernement Meloni peut se vanter comme le résultat numéro un en faveur des travailleurs. Il est donc très occupé à le confirmer. Mais il s’agit d’une mesure non structurelle, à renouveler d’année en année, et son refinancement est difficile, compte tenu des contraintes budgétaires, et du pacte de stabilité européen qui revient mordre.

Toutefois Giancarlo Giorgetti, ministre de l’Économie et des Finances, aujourd’hui, il a réitéré son engagement à confirmer la réduction du coin fiscalet pour le faire sans augmenter le déficit, aussi difficile soit-il de coexister et d’équilibrer les deux objectifs. “Parmi toutes les mesures en discussion, celle-ci est incontournable”, a déclaré le chef du Trésor, utilisant l’expression américaine qui indique quelque chose d’extrêmement souhaitable. un engagement absolument obligatoire, la première chose que nous devons assurer et nous le confirmerons».

Dans le budget économique 2024, approuvé en décembre dernier, la réduction en coin a été financée en déficit avec 10,7 milliards d’euros. Ce qui ne devrait pas se répéter.

Giorgetti a été interrogé sur le sujet en marge de la présentation du rapport duBureau parlementaire du budget, qui traite des comptes publics et de la compatibilité entre dépenses et recettes. A ceux qui lui demandaient si l’engagement de réduire le fossé serait maintenu même au prix de la création de nouveaux déficits, le ministre de l’Économie a répondu ainsi : « Les déficits sont ceux que nous avons indiqués sur notre chemin, dans le Nadef et dans la Def, et que nous entendons absolument respecter. Donc pas en déficit”. Ce qui n’est pas dit, c’est que les ressources nécessaires pour financer les 10,7 milliards de coupes budgétaires devront être trouvées en augmentant les recettes de l’État ou en réduisant les dépenses.

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