Littérature de Salerne, Vladimiro Bottone présente “Le poids du sang”

La littérature arrive à Salerne « Le poids du sang », le nouveau roman de Vladimiro Bottone publié chez Solferino. Le passage controversé de l’Italie du fascisme à la Résistance dans un grand conte historique, dans lequel cohabitent thriller, roman policier, noir et histoire d’un amour inimaginable et “scandaleux”. Le rendez-vous est pour le jeudi 20 juin à 20h30. L’auteur dialoguera avec Antonella Trotta

La réunion

« Le poids du sang » est le dixième titre publié par Vladimiro Bottonenapolitain de naissance et turinois d’adoption, qui écrit pour les pages culturelles du Corriere della Sera et publie, chaque dimanche depuis neuf ans, un récit inédit pour le Corriere del Mezzogiorno.

Le livre

« Le poids du sang » met en lumière la genèse deItalie républicaine a ses racines dans les années de la guerre civile qui ont suivi le 8 septembre 1943. Voici donc l’expérience dramatique de l’Italie, déchirée entre la République de Salò, d’une part, et la Résistance, de l’autre, racontée par « Le poids de sang » à travers la relation la plus inimaginable : celle entre la jeune juive Myriam et le policier fasciste Troise. Une liaison « scandaleuse » en raison d’évolutions sentimentales, existentielles et politiques inattendues. Une histoire humaine capable, comme le font toujours les grands romans, de problématiser des paradigmes, mettant à mal les croyances et les attentes les plus conventionnelles du lecteur. Dans le Turin de 1944 se déroulent les destins de Myriam Pescarolo, une jeune juive de Turin qui a échappé à la déportation, et de Troise, un fonctionnaire de l’OVRA, fasciste par patriotisme incompris. Sa mission à Turin : réactiver le réseau d’informateurs. Désespérée et sans papiers, Myriam erre dans la ville au gré des circonstances. L’affaire met Troise en mesure de la sauver d’un lynchage. Une proximité irrésistible et controversée explose entre les deux personnages. Mais lorsque Myriam entre en contact avec la Résistance, la situation pour eux deux passe de dangereuse à mortelle. Mais « Le Poids du sang » est un roman choral : d’autres personnalités gravitent autour des protagonistes. Des personnages qui offrent au lecteur la précieuse opportunité de réfléchir sur le passage complexe entre le fascisme et l’Italie démocratique : c’est le cas de Guido Leto, personnage historique, qui fut à la tête de l’OVRA, puis tenta et finalement réintégré d’occuper le poste de technicien Directeur des Ecoles de Police de la nouvelle République Italienne. La perfection formelle et le rythme cinématographique de “Le Poids du Sang” peignent un scénario vivant traversé d’éclairs d’émotions puissantes : la terreur, la passion, la soif de gloire, l’angoisse de survivre. Une « fiction de la Nation », comme on l’a défini. Une histoire d’espionnage haletante et une histoire d’amour tourmentée qui se déroulent comme sur grand écran. Mieux, sur le plus grand de tous : la réalité.

PREV Faenza, la 67ème édition du Niballo aura lieu dimanche 23, sur la piste Borgo Durbecco et Rione Verde sont les favoris
NEXT RIEN QUE LA RELANCE APRÈS LE G7 ! L’AVENIR DE BRINDISI EN OTAGE PAR DES LUTTES DE POUVOIR AU SEIN DE L’ADMINISTRATION