Tous les maires de Turin, des décurions aux maires élus par les citoyens

Tous les maires de Turin, des décurions aux maires élus par les citoyens
Tous les maires de Turin, des décurions aux maires élus par les citoyens

TURIN – Le histoire des maires de Turin ça commence de loin, à partir de décurions annuels de la Duché de Savoie avant et de Royaume de Sardaigne puis. Depuis 1416, pendant plus de 400 ans, la ville change de direction une fois par an. Il s’agissait de decurioni ou de “sindici” annuels, des guides chargés principalement de tâches administratives (vous pouvez trouver la liste complète sur Wikipédia).

Les maires de Turin au Royaume d’Italie

En 1861, avec la naissance de Royaume d’ItalieTurin devient la capitale et jusqu’en 1889 les maires de la ville viennent nommé par le gouvernement (au cours des 15 années précédentes, ils avaient été nommés par décret royal). Parmi eux, il convient de rappeler au moins Joyeux Rignon Et Luigi Ferraris.

Vols {0} il était plutôt le dernier maire nommé par le gouvernement et le premier élu par le conseil municipal. L’année de transition est 1889 et l’élection du maire se poursuit jusqu’en 1926, date à laquelle le gouvernement fasciste élimine les maires pour insérer le Podestà. Turin en aura 9, jusqu’en 1945, date à laquelle Giovanni Roveda il est nommé par le préfet au lendemain de la Libération et reste en fonction jusqu’aux premières élections libres de l’année suivante.

Les maires de Turin en République italienne

Avec l’avènement de la République, l’ère moderne commence aussi pour les maires de Turin. Le premier est Céleste Négarvillequi resta en fonction de 1946 à 1948, suivi de Dominique Coggiolaqui dirigea la ville jusqu’en 1951. Tous deux appartenaient au Parti communiste italien.

Commence alors l’ère de la démocratie chrétienne, inaugurée par Amédée Peyron (trois mandats de 1951 à 1962) et a continué avec Giovanni Carlo Anselminetti (1962-1964), Giuseppe Grosso (1965-1968), Andrea Guglielminetti (1968-1970), Giovanni Porcellana (1970-1973)e Giovanni Picco (1973-1975). Au cours de ces 25 années de domination de DC, il n’y a eu que deux interruptions. Pendant quelques mois entre 1964 et 1965, le libéral fut maire Luciano Jona et encore pendant quelques mois en 1973, ce fut au tour du socialiste Guido Secreto.

En 1975, c’est la voix de l’un des maires qui a eu le plus grand impact sur la Turin moderne : Diego Novelli, du PCI, qui est resté en fonction pendant 10 ans et deux mandats. Après lui, de 1985 à 1987, ce fut au tour de Giorgio Cardetti.

1987 est une date importante. Pour la première fois une femme devient maire de Turin. Le socialiste est choisi Maria Magnani Noyaqui restera en fonction jusqu’en 1990, date à laquelle ce fut son tour Valério Zanone ouvre une période dramatique pour la politique italienne. Zanone est resté maire pendant un an, puis à partir du 1er janvier 1992 ce fut son tour Badassarre Furnari en tant qu’acteur et immédiatement après à la deuxième femme de cette histoire : Giovanna Incisa Cattaneo. Clôturant l’horrible année 1992 (nous sommes en pleine Mains Propres), un commissaire préfectoral, Riccardo Malpica.

Les maires de Turin élus par les citoyens

1992 change tout, y compris l’élection du maire, qui à partir de l’année suivante devient directe avec le vote des citoyens et ne naît plus d’accords entre édiles municipaux. Le premier maire élu par les habitants de Turin est Valentino Castellaniindépendant dirigé par une coalition de gauche, dirigera Turin pour deux mandats de 1993 à 2001, laissant la ville candidate pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver à son successeur.

Nous sommes arrivés à l’histoire de notre temps. Sergio Chiamparino il a été maire pendant 10 ans et deux mandats, de 2001 à 2011. Après lui Piero Fassinode 2011 à 2016. Puis ce fut au tour de la tornade du Mouvement 5 Etoiles, qui se dessina avec l’élection de Chiara Appendino. En 2021, le Parti démocrate revient à la tête de la ville avec Stefano Lo Russoqui restera en fonction jusqu’aux prochaines élections de 2026.

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