Du Crt à l’Université du Piémont oriental. Tempête sur Garbarino (et le recteur Avanzi)

JUSTICE


15h14 mercredi 19 juin 2024

Pas seulement les enquêtes sur le prétendu pacte caché de la fondation bancaire. Maintenant aussi sur l’illustre professeur l’enquête sur l’utilisation des fonds du Pnrr à l’université et le concours (irrégulier ?) dans lequel sa femme est devenue ordinaire. Fiamme Gialle au travail pendant les élections


Il existe un fil rouge qui relie l’enquête de Fiamme Gialle surUniversité du Piémont oriental et celui sur le prétendu pacte occulte dans Fondation Crt. Le lien est Paolo Luciano Garbarino, professeur titulaire d’histoire du droit romain, membre du conseil d’administration de l’université et du comité directeur de la fondation bancaire, où il fait partie des personnes faisant l’objet d’une enquête. C’est ainsi que la plainte qui a pour objet la gestion des fonds du Pnrr destinés à des projets de recherche, et qui soulève également une série de questions sur les procédures d’au moins deux concours, a été adressée à la Cellule d’Enquêtes Économiques et Financières de la Fiamme Gialle de Verceil de collègues de Turinengagé dans l’enquête sur le prétendu pacte caché qui, dans le cadre Fondation Crt, aurait conduit à une ingérence illégale dans la réunion. C’est ainsi qu’est née la tendance liée à Upo.


Garbarino a été recteur de l’UPO entre 2004 et 2012 ; parmi les concours passés par les Basques verts, il y a aussi celui de professeur titulaire d’histoire du droit romain remporté à la fin de l’année dernière par son épouse Maria Antonietta Ligios, à une époque où son mari siégeait au conseil d’administration. Une tempête qui frappe l’Université et touche également le recteur Gian Carlo Avanzi et le professeur Massimo Cavino, directeur du département d’économie où Ligios mène des recherches, alors que les procédures pour sa succession sont en cours. Et c’est justement à partir de l’envoi de quelques documents par l’un des trois candidats, le directeur du Département des Sciences Humaines Michele Mastroianniqui a lancé l’enquête désormais devenue publique (les deux autres candidats sont les pharmacologue Menico Rizzi et l’économiste Mario La Valette). Le 27 octobre 2023, le recteur Avanzi a déclaré le professeur Ligios lauréate du concours avec lequel elle est devenue professeur titulaire. Dans quelques mois, Garbarino prendra sa retraite. Le recteur et ses plus proches collaborateurs réagissent en menaçant de poursuites judiciaires mais en attendant les investigations se poursuivent.


Un autre concours concernerait un poste de professeur de premier ordre en Art Moderne qui fut ensuite révoqué. La décision a été motivée par l’absence de candidats qualifiés pour remplir ce rôle. Cependant, en y regardant de plus près, il y aurait eu un enseignant possédant les qualifications et les publications attendues (c’est ce qui est Antonio Vannugli) et aurait également formulé la demande, restée sans suite, de donner suite aux procédures de concours. L’affaire aurait été classée.

Entre les mains des Finances se trouveraient également une série de documents relatifs à l’utilisation des fonds du Pnrr destinés à financer des projets de recherche – d’une valeur de plusieurs millions – sur lesquels, déjà au sein du Sénat académique, une scission s’était produite. D’une part, Mastroianni et d’autres directeurs de département, se plaignant que l’attribution ait eu lieu sans publicité adéquate des offres et sans qu’il soit prouvé les critères sur la base desquels les fonds avaient été distribués ; de l’autre, recteur et pro-recteur, pour défendre les choix opérés.

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