le mystère Donnarumma et le dossier de Cristante

Né à Maribor en 1979, Slavko Vincic – choisi pour le grand match entre l’Italie et l’Espagne – a été l’arbitre de la finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et le Bayer Leverkusen. Une curiosité : le 28 mai 2020, il se retrouve mêlé à une affaire de sexe, de drogue et d’armes. Son seul « défaut » était d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Oui, Vincic a accepté une invitation à déjeuner dans une ferme à Bjeljina, en Bosnie-Herzégovine, quand soudain la police a fait une descente et arrêté une trentaine de personnes, dont l’arbitre slovène. Il a ensuite été immédiatement relâché et jugé sans lien avec les faits. L’Internazionale depuis 2010 est cependant considéré comme l’un des arbitres les plus solides lors de ses débuts à l’Euro2024 en Hongrie-Suisse, il a laissé à désirer mais comment s’est-il comporté hier ?

L’histoire de Vincic avec l’Espagne et l’Italie

La dernière fois où Vincic a arbitré l’Espagne ou l’Italie, il a arbitré… les deux : il était là pour siffler la demi-finale de la Ligue des Nations 2023, remportée 2-1 par la Roja face à l’équipe nationale alors dirigée par Roberto Mancini. . A cette occasion, la Roja s’est imposée et a gagné (2-1) grâce au but de Cesarini de Joselu dans la surface. Vincic a accordé un penalty aux Azzurri qui a ensuite été marqué par Immobile et a refusé un but de Frattesi pour hors-jeu. Avant la demi-finale de la Ligue des Nations entre l’Italie et l’Espagne qui a eu lieu en juin 2023, les Azzurri avaient déjà croisé la route de Slavko Vincic lors de leur parcours triomphal aux Championnats d’Europe 2021. Le Slovène, en effet, il a arbitré les quarts de finale contre la Belgique, lorsque l’équipe nationale alors entraînée par Roberto Mancini s’est imposée 2-1 grâce aux buts de Barella et Insigne. En général, les précédents avec l’Espagne sont de trois (deux nuls et une victoire) et ceux avec l’Italie de quatre (trois victoires et une défaite).

L’arbitre a averti cinq joueurs

Assisté des assistants slovènes Tomasz Klancnik et Andraz Kovacic, avec le Français Turpin IV et Nejc Kajtazovic dans le Varl’arbitre a réservé 5 joueurs, dont deux de l’équipe nationale de Spalletti : Donnarumma, Rodri, Cristante, Le Normand et Carvajal.

Espagne-Italie, affaires au ralenti

Ce sont les épisodes douteux. A la 6ème minute, faute grave de Pedri sur Pellegrini, qui subit une intervention pas mal mais avec un pied marteau : le capitaine des Giallorossi reste au sol, selon l’arbitre cela ne justifie pas un carton jaune. À la 14ème minute, Donnarumma a reçu un carton jaune pour avoir protesté contre l’arbitre qui avait sifflé une faute contre l’Italie, mais la décision de Vincic a été surprenante car en tant que capitaine, le gardien italien avait le droit de demander des explications au directeur du match. A la 18ème minute, Vincic invente une faute de Calafiori, bloquant une éventuelle relance italienne. A la 47′ deuxième jaune du match. Cette fois, Rodri est pénalisé, également dans ce cas pour un mot de trop à l’arbitre. Le redémarrage commence avec l’entrée de Cambiaso et Cristante e le joueur de Giallorossi a reçu un jaune bien mérité après seulement 20 secondes pour une grave faute sur Rodri. A la 69e minute Le Normand intervient tardivement sur Zaccagni : jaune pour lui. Tension à la fin mais l’arbitre ne fait rien sauf pour Carvajal et Espagne-Italie termine 1-0.

Pour Marelli, le jaune à Donnarumma était juste

Luca Marelli explique l’avertissement à Donnarumma sur Facebook : « Capitaine ou pas, un gardien qui quitte sa surface pour protester est automatiquement jaune. C’est le problème d’avoir le gardien comme capitaine : ça n’a aucun sens de donner le brassard à un gardien, ce n’est pas un hasard si le vice-capitaine est chargé de parler à l’arbitre. Vincic a également raté un carton jaune sur Pedri en début de match pour une faute sur Pellegrini : premier ballon plein puis jambe, sans deuxième mouvement. Cela n’a pas eu d’impact mais cela ne m’a toujours pas complètement convaincu. Nous le reverrons bien plus tard dans les phases finales. »

Pour Casarin Vincic trop nerveux

Dans le Corriere della Sera, l’analyse de l’ancien arbitre et concepteur Paolo Casarin : « Un match très disputé dès le début qui a obligé Vincic à prendre une direction à coups de sifflets. Dans le premier quart d’heure, il n’y a eu aucune protestation, mais ensuite une faute contre un joueur italien sans punition a provoqué une protestation de Donnarumma. Le jaune est immédiat. Vincic est également nerveux car il ne semble pas pouvoir réduire le nombre de fautes parmi les 22. À la fin de la première mi-temps, l’Espagnol Rodri a également reçu du jaune. On recommence avec une faute de Cristante, qui reçoit un avertissement. Les Espagnols ont également commis des fautes de carton jaune, à la 68ème minute ce fut le tour de Le Normand et vers la fin aussi l’expert Carvajal. Vincic s’engage à maintenir le match en ordre, mais vers la fin les mêlées arrivent également. Var inactif. Arbitre surpris par trop de fautes.”

Source : Ansa

PREV Paolo Agostinacchio, ancien maire de Foggia et député du Mouvement social italien et de l’Alliance nationale, est décédé
NEXT Covid, 463 positifs en Toscane aujourd’hui • Neuf de Florence