tous les noms des suspects

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PADOUE – Avocats, hommes d’affaires, truands, blanchisseurs d’argent, faussaires de documents. Mais aussi des frontmen, des épouses et des proches employés pour faciliter les tournées…

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PADOUE – Avocats, hommes d’affaires, truands, blanchisseurs d’argent, faussaires de documents. Mais aussi des hommes de paille, des épouses et des proches employés pour faciliter les transactions d’argent sale. Selon les enquêteurs, la défaite avec les arrestations, emprisonnements, saisies et perquisitions d’avant-hier entre Padoue, Bénévent, Bergame, Crémone, Florence, Foggia, Milan, Turin et Venise a été une organisation criminelle établie, organisé et avec des rôles bien définis. Un groupe aux compétences solides, dans lequel chacun avait sa tâche. Bref, une véritable association de malfaiteurs.

L’arnaque, tous les noms

D’après ce qui a été reconstitué au cours de près de deux ans d’enquête, au sommet il y aurait deux hommes de Padoue. L’un est l’avocat Claudio Michelon, un avocat civil du Tribunal de Padoue ayant un bureau dans le quartier de la gare, qui aurait eu le rôle de leader et de promoteur de l’association ; l’autre est Roberto Massimo Di Bisceglie, originaire d’Abano Terme mais inscrit à l’Aire et résidant en Estonie, serait également le véritable créateur de la machine criminelle. Les deux sont en prison et seront soumis aujourd’hui à l’interrogatoire de garantie. Ainsi que Rosario Tulino, un homme de Bénévent qui, selon les enquêteurs, est celui qui a opéré au cœur des stratégies de blanchiment des produits des escroqueries, notamment avec des réinvestissements dans des opérations financières apparemment légitimes à l’étranger pour brouiller les pistes et nettoyer l’argent sale. Quatre sont assignés à résidence. Il y a Giorgio Maria Salvatoriun avocat de Foggia qui sera le bras droit de Michelon ; François Onabire, un Nigérian résidant dans la région de Bergame qui, en tant qu’homme d’affaires ayant des intérêts et des amitiés dans le monde entier, se procurait des clients de l’Europe au Mexique en passant par les États-Unis et le Canada ; puis Marco Russo, un Milanais embauché pour ses compétences de fixateur habile à falsifier des documents pour entretenir les escroqueries ; enfin Élisabetta Pagnin, épouse de Di Bisceglie et accusée d’avoir contribué au blanchiment d’argent avec des comptes à l’étranger. Un rôle donc qui ne relève pas de ceux de la haute direction et de la direction de l’association celui de Russo et Di Bisceglie, ainsi que celui assumé par les autres suspects. Ils sont concernés par l’obligation de séjour Sara Marcato, la fille de Pagnin de Saonara qui se serait également portée volontaire pour les mouvements d’argent ; le Catanien Giuseppe Grippardi et les Miranais Boutons Edoardo, ces derniers seraient ceux qui se seraient rendus disponibles pour jouer le rôle de prête-noms dans les escroqueries. Enfin, le Padouan a l’obligation de signer Catherine Ortolanil’épouse de Michelon qui, à une occasion, aurait envoyé une grosse somme en Estonie sur son compte courant.

Comment ça a fonctionné

Selon ce qui a été reconstitué par l’accusation, c’est Onabire qui a fait le premier pas, en s’adressant à de riches entrepreneurs du monde entier et en leur proposant le deal. Il les a présentés à Di Bisceglie qui, pour rendre le tout plus crédible, a également demandé aux victimes les ébauches des projets pour lesquels elles demandaient des garanties de prêt. Il les apporta ensuite à Michelon, qui retirait l’argent donné en avance et – avec la complicité d’autres – les triait, les faisait disparaître sur des comptes étrangers d’où ils étaient ensuite blanchis avec l’aide de Tulino. Grippardi et Bottoni faisaient office d’haltères, tandis que Russo avait pour tâche de falsifier les certificats et les obligations d’État belges sur lesquels reposait la société fantôme londonienne utilisée par le groupe. Finalement, lorsque les victimes ont commencé à sentir l’arnaque et ont demandé à être remboursées, Michelon et Salvatori ont préparé des poursuites civiles contre la (fictive) société londonienne : de véritables procès pour des escroqueries commises par eux-mêmes, qui ont cependant donné encore plus de crédibilité au jeu.

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Le Gazzettino

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