Vérone, soupçonnée d’agression sexuelle sur le médecin. Le procureur : « Deux ans à l’école primaire »

Un médecin-chef de l’hôpital Schiavonia, dans la région de Padoue, risque deux ans de prison soupçonné d’avoir fait des “approches” sexuelles. tout sauf bienvenue pour un collègue plus jeune qui travaille toujours dans le même service que l’accusé : de prétendues avances verbales dont le médecin se plaint d’avoir fait l’objet depuis votre supérieur hiérarchique lors une conférence d’actualité médicale organisée en 2023 à l’hôpital Negrar de Vérone.

La partie civile

Harcèlement présumé dont la victime, partie civile au tribunal de Vérone, elle se retrouverait inopinément la cible par le médecin traitant sans méfiance, non seulement en paroles, mais aussi sous forme de contact physique. «Démarches et attention», cependant, «immédiatement fermement rejetées» par l’intéressé. Un épisode si “grave et lourd” que le médecin a décidé d’en informer la justice Scaligera. Selon la plainte, le “mauvais incident” se serait produit le 10 février l’année dernière, pendant la pause d’une conférence médicale à laquelle ils assistaient à Negrar. Hier, près d’un an et demi plus tard, une audience importante s’est tenue devant la juge Livia Magri du tribunal Scaliger. Le parquet a demandé une condamnation du médecin-chef à deux ans de prison : cela aurait été trois ans, mais le choix de la procédure abrégée a automatiquement ramené à deux ans la peine définitive demandée par le procureur Mauro Leo Tenaglia contre le directeur de l’hôpital, grâce à la réduction d’un troisième. La partie civile a également formulé sa demande d’indemnisation du préjudice : 25 mille euros, soit le montant de la somme estimée en faveur de la victime.

La plainte

Il faudra attendre la prochaine audience pour connaître la décision du juge, alors que les faits hypothéqués par l’accusation sont restés inchangés : lui, l’accusé, principal de l’hôpital Schiavonia del Padovano; elle, la victime, est médecin dans le même bloc opératoire de l’établissement de santé où ils continuent tous deux à travailler aujourd’hui, malgré l’embarras et les tensions. En plus d’avoir demandé à plusieurs reprises son transfert vers la direction sanitaire, la femme, qui est hiérarchiquement subordonné au médecin-chef, l’a également dénoncé. La plainte du médecin auprès du parquet de Vérone, assisté de l’avocate Nicoletta Capone, a immédiatement déclenché le « Code rouge » introduit en 2019 qui prévoit, entre autres, des sanctions plus sévères en cas de violence domestique et de genre. Désormais directeur de l’hôpital, défendu par l’avocat Giovanni Chiello et sa collègue Elena Fontanase retrouve à répondre de l’accusation d’agression sexuelle aggravée formulée par le procureur Mauro Leo Tenaglia, qui à la fin de l’enquête avait demandé son inculpation.

L’accusé refuse

Lors des récentes audiences, les deux médecins se sont retrouvés tous deux dans la salle d’audience du tribunal de Vérone, tandis que le dossier délicat est également suivi de près par le même Autorité Sanitaire Locale 6 Euganea, qui attend les évolutions judiciaires pour formaliser les éventuelles décisions à l’encontre du médecin-chef : la mesure disciplinaire adoptée immédiatement après la plainte du médecin (qui s’est également tournée vers la CGIL pour une meilleure protection) a en effet été “gelé” dans l’attente de la décision du juge véronais. Lors de la dernière audience, le médecin-chef a été interrogé, réitérant “avec fermeté son innocence et sa totale non-implication dans les graves accusations”. Le défendeur a «dédaigneusement rejeté» les lourds soupçons qui le mettent en accusation, affirmant qu’il ne se serait jamais permis “d’aller plus loin” avec son collègue. Cette dernière a cependant toujours soutenu une version totalement opposée, affirmant avec la même conviction qu’elle ne s’y serait jamais attendue. comportements similaires de la part du médecin traitant : des avancées qu’elle a immédiatement bloquées puis signalées. Un mur contre mur sur lequel le dernier mot, délicat et décisif, appartient désormais à la Cour de Vérone.

PREV HÔPITAL DE CASERTE. Désormais, la mesure est pleine : trois syndicats qui comptent la majorité des membres issus du secteur infirmier, de l’OSS, etc. également prêt pour la grève générale contre les promesses non tenues du directeur général Gaetano Gubitosa
NEXT Florence, Giani “Au cours de la cinquième année de Funaro, nous avons atteint six lignes de tramway”